Nevion et Sony signent leur livre blanc dédié à la production live sur architecture IP

Pour la production live trois approches d’architecture IP dominent : le routeur centralisé, le spine-leaf segmenté et le spine-leaf partagé. Historiquement plus répandu, le modèle centralisé repose sur un routeur IP unique. Bien que simple, il offre une scalabilité limitée, mais s’avère toutefois très adapté aux petites et moyennes structures.
À l’inverse, le spine-leaf segmenté (deux réseaux indépendants dits rouge et bleu) améliore la redondance, mais double cependant les coûts et réduit l’efficacité du routage. Une nouvelle tendance dans la production repose sur spine-leaf partagé (dit réseau violet). Une architecture adoptée aujourd’hui dans les datacenters. Celle-ci garantit une haute disponibilité, une meilleure répartition de charge et une évolutivité optimale, tout en étant conforme au ST2110.
Le spine-leaf partagé est certes reconnu pour son efficacité technique, mais ses coûts dépendent fortement de l’échelle du déploiement et du niveau d’automatisation souhaité. C’est pourquoi il s’avère nécessaire de réaliser une simulation comparative capex/opex et une recommandation stratégique avant de se lancer dans un tel projet.
Dans un livre blanc édité par Nevion et Sony sont examinées les différentes options d’architecture. Nevion y présente les arguments en faveur du déploiement d’architectures de réseaux spine-leaf partagés dans tous les réseaux, à l’exception de ceux structurellement plus modestes.