Magic Hour déploie un nouveau SAN pour Wanda

En mars 2020, Wanda Productions expérimentait avec Magic Hour (et avec succès) une séance d’étalonnage à distanceen plein confinement. Cette année, le producteur et post-producteur spécialisé dans la publicité, confie à Magic Hour le déploiement de son nouveau SAN sous système de fichiers Quantum StorNext6.

On ne change pas un concept qui offre souplesse, coût attractif et performances. C’est donc en mode Ryo (Roll your own) que Wanda Productions a choisi pour la seconde fois, de faire évoluer son SAN dédié à la postproduction « pour les films publicitaires et les clips vidéo », détaille son directeur des post-productions, Olivier Glandais.
Presque 10 ans plus tôt, le Roll your own, ou « Construit ton propre… » dans la langue de Molière, permettait déjà à Wanda de gérer ses médias sous Quantum StorNext5 via un serveur de métadonnées Dell et des baies tierces. « Alors que le marché de la publicité exige aujourd’hui un tournage 8K sous tous les codecs existants, le moment était propice pour faire évoluer notre workflow avec cette exigence technologique, aussi mais de garantir une certaine robustesse des flux de signaux, gagner en rapidité d’accès et mettre en conformité technique tous les postes, du montage à l’étalonnage en passant par les trucages et le finishing », explique Olivier Glandais.

Côté SAN
Pour cette mission conduite chez Magic Hour par Florian Villelégier, ingénieur technique, l’opération a consisté à proposer à Wanda « le triptyque » serveur de métadonnées Dell Power Edge R640 couplé à une baie « métadonnées » existante, Quantum StorNext6, et deux nouvelles baies de stockage SAN Accusys A12S2-PS de 144 To chacune. De ces 288 To bruts, le nouveau SAN de Wanda compte désormais 140 To de stockage net après protection, contre 60 To auparavant. De quoi aujourd’hui laisser venir…
« Dans le cadre de cet upgrade matériel, nous avons conservé toute l’infrastructure réseau dont les technologies sont à ce jour toujours d’actualité », précise Florian Villelégier. On pense notamment aux switches du réseau de métadonnées, de supervision et de configuration, et des trois réseaux de données… « Mises à jour des clients StorNext, configuration du nouveau SAN en atelier, tout a été prévu pour prévenir de tout aléa sur site », souligne-t-il. Une « fenêtre de tir » très courte estime Olivier Glandais, pour une intégration et une nouvelle config opérationnelle clés en main, restituée à Wanda dans les délais impartis.

Côté clients
« Qui dit upgrade du SAN, dit upgrade des postes raccordés afin de libérer toute la puissance de cette nouvelle architecture, » insiste le directeur des post-productions de Wanda. « Notamment à travers les besoins d’étalonnage et un passage en version 17 de Davinci Resolve, une version appréciée des étalonneurs qui viennent travailler sur nos projets. »
Si le passage de StorNext 5 à 6 a demandé quelques changements d’habitudes aux opérateurs « chacun s’y est vite retrouvéAvec une préférence très marquée le Mac, ce fût également l’occasion de passer à de nouvelles machines et de nouvelles versions, bien sûr sous Davinci Resolve 17, mais aussi avec After Effects, Flame, Media Composer et Adobe Première… » conclut le directeur technique.

Studio Virtuel : 2021, réellement l’année Aximmetry

Studio Virtuel costcutter de l’éditeur hongrois Aximmetry, Virtual Studio a le vent en poupe dans l’Hexagone. Retour sur une success-story initiée sur fond de pandémie…

Fin 2018, depuis la première présentation européenne de la solution Aximmetry à IBC, le public découvrait un studio virtuel qui allait démocratiser, voire révolutionner, l’usage d’une technologie auparavant réservée aux grands broadcasters et maisons de production.
Aximmetry s’était exporté au dehors de ses frontières hongroises, le studio virtuel n’était plus cet objet de convoitise des plus « petits » au regard des investissements financiers qu’il exigeait, mais véritablement une solution accessible à tous pour un ticket d’entrée à 500 euros… Et de surcroît propulsée par le puissant moteur de rendu Unreal Engine d’Epic Game.

La pandémie insuffle de nouveaux besoins
De cet IBC 2018 jusqu’au premier confinement de mars 2020, Aximmetry Virtual Studio, à l’instar de toute technologie, continue d’évoluer. Webinaires et sessions Zoom, Teams et consorts sont le lot quotidien de tous ; et ces habitudes perdurent… jusqu’à lasser !
« Toutes ces périodes de restrictions engendrées par la pandémie ont incontestablement joué en la faveur d’Aximmetry, estime Éric Soulard, CTO de Magic Hour. Les entreprises étaient lasses de communiquer sans esthétique qualitative. Et Aximmetry qui avait déjà suscité notre curiosité quelques mois auparavant nous semblait être la solution idéale pour répondre à cette demande bien réelle. »

L’aventure Aximmetry
Du premier contact à IBC 2019 avec Aximmetry pour en devenir distributeur exclusif en France et intégrateur dès juillet 2020, Magic Hour se tenait prêt à répondre à la demande. À celle des prestataires audiovisuels et événementiels qui comptaient investir le marché du studio virtuel, jusqu’à celle des grandes entreprises qui souhaitaient s’équiper en interne de moyens clés en main.
« Plus que de simplement vendre des licences, il s’est agi pour nous de développer rapidement une véritable expertise autour d’Aximmetry, se souvient Ralph Chaloub, cofondateur de Magic Hour. De l’analyse des besoins, de notre capacité à déployer des solutions clés en main à travers notre cœur de métier d’intégrateur et d’ingénieur-conseil d’une part, mais aussi d’assurer la formation et le support d’autre part. » Sans oublier le versant créatif qu’exigent les environnements virtuels. Car s’il existe quatre templates livrés de base avec le logiciel, « nous avons fait le choix de nous entourer de créatifs pour proposer des décors virtuels qui répondent aux exigences de nos clients, institutionnels ou non, » complète Jeff Ferriol, cofondateur de Magic Hour.

Formation
Quant au programme de formation proposé par Magic Hour autour d’Aximmetry, « il est en constante évolution, indique Éric Soulard. Nous l’enrichissons à mesure de notre veille technologique, jusqu’à établir des liens entre studios virtuels, réalité augmentée, animation en temps réel et métaverses. Et nous n’en sommes qu’au début. »
Aujourd’hui, la formation proposée par Magic Hour se déroule sur 4 jours pleins à destination des opérateurs d’exploitation. Et le CTO de citer : « les aspects techniques et l’exploitation du soft, l’intégration à des solutions de réalité augmentée, la configuration avec des caméras trackées ou opérant en tracking virtuel sur cyclo ou mur LED, l’incrustation de vidéos dans les éléments de décors… » Un programme qui couvre à ce jour toutes les conditions d’exploitation d’Aximmetry.

Ils ont choisi Aximmetry