Archiware P5 en version 7.4 et nouveau nom pour l’outil Data Mover

Avec sa version 7.4, Archiware P5 arbore un nouveau tableau de bord. Il propose un suivi en temps réel des tâches de sauvegarde, d’archivage et de synchronisation, avec des graphiques modulables et personnalisables selon les besoins. Parmi les autres nouveautés, P5 Data Mover devient P5 Archive DLM (Data Lifecycle Management, soit l’ensemble des politiques et des processus qui accompagnent une donnée de sa naissance à sa suppression.). On y retrouve ses outils d’automatisation du cycle de vie des données et la vérification programmée de l’intégrité des contenus. Les données peuvent être réparties sur jusqu’à trois espaces de stockage simultanément. Enfin, la fonctionnalité S3 Object Archive se dote de paramètres avancés, offrant un contrôle affiné du transfert et de la mise en file d’attente des objets vers le cloud.

LTO-10, c’est parti chez Quantum !

Le constructeur américain a annoncé la prise en charge du format LTO-10 pour ses librairies Scalar, notamment les modèles Scalar i7 Raptor, Scalar i6 et Scalar i6000. Chaque cartouche LTO-10 offre 30 To de capacité native (et jusqu’à 75 To compressés à 2,5:1). À titre d’exemple, la nouvelle Scalar i7 Raptor, laquelle a été conçue pour exploiter pleinement le LTO-10, peut désormais accueillir jusqu’à 60 Po de données dans un seul rack, soit une densité de stockage trois fois plus importante que l’offre actuelle du marché. Dans un communiqué, Quantum promet une réduction de 70 % des coûts opérationnels liée aux économies d’espace, d’énergie et de refroidissement. Les commandes de lecteurs LTO-10 dédiés à Scalar i7 Raptor, Scalar i6, Scalar i6000 ainsi que l’intégration à ActiveScale et StorNext sont d’ores et déjà ouvertes, avec des livraisons prévues « prochainement ». Aucune restriction de région n’a par ailleurs été précisée…

Nevion et Sony signent leur livre blanc dédié à la production live sur architecture IP

Pour la production live trois approches d’architecture IP dominent : le routeur centralisé, le spine-leaf segmenté et le spine-leaf partagé. Historiquement plus répandu, le modèle centralisé repose sur un routeur IP unique. Bien que simple, il offre une scalabilité limitée, mais s’avère toutefois très adapté aux petites et moyennes structures.
À l’inverse, le spine-leaf segmenté (deux réseaux indépendants dits rouge et bleu) améliore la redondance, mais double cependant les coûts et réduit l’efficacité du routage. Une nouvelle tendance dans la production repose sur spine-leaf partagé (dit réseau violet). Une architecture adoptée aujourd’hui dans les datacenters. Celle-ci garantit une haute disponibilité, une meilleure répartition de charge et une évolutivité optimale, tout en étant conforme au ST2110.
Le spine-leaf partagé est certes reconnu pour son efficacité technique, mais ses coûts dépendent fortement de l’échelle du déploiement et du niveau d’automatisation souhaité. C’est pourquoi il s’avère nécessaire de réaliser une simulation comparative capex/opex et une recommandation stratégique avant de se lancer dans un tel projet.
Dans un livre blanc édité par Nevion et Sony sont examinées les différentes options d’architecture. Nevion y présente les arguments en faveur du déploiement d’architectures de réseaux spine-leaf partagés dans tous les réseaux, à l’exception de ceux structurellement plus modestes.

Un nouveau venu dans la famille Aja Bridge

Bridge Live 3G-8, c’est son nom. Il s’agit du dernier né de la gamme Bridge d’Aja sur le segment streaming et vidéo sur IP. Intégré dans un boîtier 1RU, il est doté de huit connecteurs 3G-SDI bidirectionnels (25/50 et 59,94/60 i/s), doublant ainsi la capacité d’entrées/sorties du Bridge Live, et prend en charge une large gamme de codecs et de formats, notamment H.264, H.265, NDI, SRT et HLS.
Il répond à un éventail de besoins : production d’événements live, workflows à distance, podcasts multicaméras, webTV… mais aussi à ceux de la sécurité et de la surveillance, à la diffusion de contenus OTT… Il trouvera également sa place au sein des établissements d’enseignement et aux opérations de streaming live à l’attention du secteur corporate. Bref, toutes les configurations de transport multicanal où la précision temporelle image par image est primordiale.
Parmi ses fonctionnalités clés, on trouve : la conversion IP entre codecs avec encapsulation SRT ou HLS, la conversion NDI (full et HX) vers SDI, le transport multicanal genlocké, une entrée/sortie HLS qui assure une compatibilité avec la visualisation à distance, notamment sur iOS, iPadOS et tvOS, et enfin, un aperçu vidéo des contenus d’entrée SDI.

Des cartes Lynx prêtes pour la 12G

Lynx Technik propose trois nouvelles cartes dans sa gamme Series 5000 dédiés à la transition vers la 12G : une pour la synchro, et deux pour l’audio numérique et analogique. Chaque carte est équipée d’un emplacement SFP optique intégré pour les entrées/sorties fibre et est entièrement compatible avec Lynx Centraal, la plateforme logicielle de gestion et de supervision.


La PVD5400-O est un synchroniseur de trame 12G-SDI monocanal conçu pour la diffusion broadcast. Elle prend en charge jusqu’à 30 images de retard vidéo et réintègre tous les canaux audio après synchronisation. Il s’agit d’une solution idéale pour la correction du timing en studio, la production live ou la gestion de flux vidéo.
De leur côté, les PDM5248-UO-DO et PDM5348-O permettent l’embeddage et le desembeddage audio pour les sources AES (UO-DO) et analogiques (O). Ces deux modules offrent un traitement audio complet par canal, un mélangeur audio intégré et jusqu’à 32 images de retard audio. Un générateur de mire intégré garantit un signal SDI valide pour l’insertion audio, même en l’absence d’entrée active : une fonction idéale pour les tests, le troubleshooting et le transport audio dans un format adapté à la diffusion. Dans le cas d’une transition vers la 12G, elles s’intègrent de manière transparente dans l’environnement Series 5000 en remplaçant directement des cartes existantes et offrent de fait une plus large bande passante sans perturber le workflow.

Atto dévoile son millésime 2025

Pour l’infrastructure, la sauvegarde, l’archivage ou la création de contenu, le millésime 2025 des cartes Atto pour Windows, Linux et Mac OS ne déroge pas aux règles de la performance et la fiabilité auxquels le constructeur américain nous a habitués.
Dans la gamme Celerity, le constructeur lance une nouvelle carte HBA Fibre Channel à 4 ports 64 Gb, au format profil bas. Bande passante maximale, latence minimale et haute disponibilité, elle est idéale pour les environnements de postproduction, les workflows 4K/8K, et les systèmes de stockage SAN exigeants. La gestion des performances et diagnostics est assurée par le soft Atto 360.
Côté réseau, la Quad-Port 25GbE NIC apporte une connectivité très haut débit pour les applications de création média, datacenters ou infrastructure IT. Elle se distingue par une faible consommation, une optimisation logicielle poussée via Atto 360, et une stabilité de transfert à faible latence.
Enfin, Atto sort ses nouveaux adaptateurs Thunderbolt 5 pour connexion à des réseaux 64G Fibre Channel ou 100 Gb Ethernet. Conçus pour offrir les meilleures performances de transfert possibles sur des appareils portables, ils sont parfaits pour les utilisateurs mobiles travaillant avec de gros volumes de données, comme les monteurs vidéo ou artistes VFX.

Scalar Raptor i7, la librairie à la densité la plus élevée du marché

Quantum rend disponible sa nouvelle librairie LTO-9, Scalar i7 Raptor, conçue pour les environnements hyperscale et les charges IA. Offrant la plus haute densité de stockage du marché, elle réduit les besoins en espace, en énergie et en infrastructure tout en garantissant un haut niveau de sécurité. Elle est disponible de 100 à 2016 slots et intègre des fonctionnalités avancées de cyberrésilience, dont le Tape Blocking, qui empêche tout mouvement non autorisé des cartouches. Côté IA, la i7 Raptor embarque des outils d’analyse prédictive pour surveiller l’état du système, anticiper les défaillances robotiques et optimiser les performances. Elle est également compatible S3 et s’intègre à la plateforme ActiveScale, facilitant l’utilisation dans les workflows IA modernes. Pensée dans une démarche écologique, elle utilise des matériaux durables et affiche la plus faible consommation énergétique du secteur grâce à des alimentations certifiées 80 Plus Titanium. Elle est disponible en modèle OpEx (paiement mensuel à l’usage) ou as-a-service.

Journée post-Nab Davinci Resolve 20

Postproducteurs, diffuseurs, monteurs, étalonneurs, responsables techniques… Vous avez été nombreux à nous rejoindre le 29 avril dernier, pour trois cessions de démos dédiées aux possibilités collaboratives de DaVinci Resolve en compagnie des équipes Blackmagic.
Pour ceux-ci qui n’ont pu se rendre au Nab, ce fut l’occasion de découvrir à Paris l’onglet Collaboration de cette nouvelle version Resolve 20, pour le montage et l’étalonnage, mais aussi le mix audio sur Fairlight et les VFX sur Fusion.
Au cœur de la démonstration, une mise en situation en temps réel de travail collaboratif à distance : un étalonneur situé à Londres, un monteur dans Paris, DaVinci Resolve dans une des salles de conférence de l’hôtel Molitor, le Blackmagic Cloud Store et des flux vidéo en direct acheminés dans le cloud et captés à l’aide de smartphones équipés de la dernière version de l’app Blackmagic Camera.
Visualisés en temps réel sur la time-line, ces flux ont été montés et étalonnés au fur et à mesure de leur production et rendus immédiatement disponibles pour la diffusion…

Evo de Studio Network Solutions : un usage pour toutes les configurations

Face à la complexité croissante des environnements de production, la question du stockage centralisé et de la gestion efficace des médias devient un enjeu structurant. Studio Network Solutions l’a bien compris en développant sa plateforme de stockage partagé intelligente Evo. Explications…

En guise de présentation, Evo de SNS se distingue par son approche agnostique, compatible nativement avec les principaux workflows du secteur ; qu’il s’agisse de Adobe Premiere Pro, DaVinci Resolve (Blackmagic Design) ou Avid Media Composer. Elle bénéficie par ailleurs d’un positionnement tarifaire compétitif, offrant un rapport performances/coûts particulièrement avantageux, y compris dans des contextes de production complexes. Sur le versant technologique, son positionnement a par ailleurs été salué lors du Nabshow 2025, où SNS y a reçu deux prix « Produit de l’année » : Evo a été récompensée dans la catégorie Cloud Computing and Storage (également en 2022 dans la catégorie Remote Production, et 2023), tandis que Slingshot, son moteur de transcodage et d’automatisation intégré, s’est vu primé dans la catégorie Media Supply Chain, Automation, and Management.
Et si la solution Evo s’adapte aussi bien aux chaînes de production internes qu’aux configurations hybrides, aux événements en direct ou aux workflows distribués dans le cloud, quatre cas d’usage permettent d’en cerner la portée.

Production live, postprod sur site ou décentralisée
Qu’il s’agisse de studio de production ou de postproduction, Evo trouve sa place comme stockage centralisé. Il œuvre à l’unification des fichiers d’un projet au sein d’un environnement structuré, facilitant de facto l’organisation des médias et la coordination entre monteurs, graphistes et techniciens. L’intégration de son logiciel de gestion des assets, ShareBrowser, permet un repérage rapide des ressources, grâce notamment à l’enrichissement des fichiers par les métadonnées. Certaines tâches répétitives comme les sauvegardes, conversions de format, transferts…, peuvent être automatisées, réduisant ainsi la charge opérationnelle liée à la gestion de volumes importants de données.
Mais ces capacités ne se cantonnent pas uniquement à l’exploitation sur site. Dans le cadre de production à distance et workflow hybride, la solution est aussi déployée dans des configurations décentralisées, lorsque notamment les collaborateurs d’un projet opèrent à distance, quel que soit le lieu. Les fonctionnalités de génération de fichiers proxy permettent aux monteurs de travailler sans transférer l’intégralité des rushes. C’est à travers l’outil Nomad que ceux-ci assurent la continuité du travail en assurant la compatibilité entre les fichiers de travail distants et les fichiers natifs hébergés sur le serveur central. Un mode permettant une collaboration fluide sans dépendance exclusive à des solutions cloud externes.
S’il est aussi une configuration dans laquelle Evo excelle, direction la captation en direct. Concerts, festivals, retransmissions sportives, tous ces cas « live » requièrent des flux de production massifs et des délais de traitement très courts. Evo y est ainsi mobilisé pour sécuriser immédiatement les contenus captés, dans un environnement marqué par une forte densité de données. Le système de gestion des médias intégré permet d’identifier rapidement les segments utiles pour les traitements en postproduction. Et l’automatisation des opérations de transcodage, de duplication, etc. permet de répondre à la contrainte temporelle propre à ces dispositifs.

Infrastructure cloud
Et si beaucoup optent pour une infrastructure physique, d’autres font le choix de la décentralisation cloud. Evo Cloud offre cette possibilité notamment dans des contextes où la mobilité, la distribution géographique des équipes ou les impératifs de rapidité rendent nécessaire l’accès distant aux médias. Outre Atlantique, c’est le cas notamment de la National Hockey League (NHL), dont les équipes de production doivent gérer un grand nombre de contenus dans un laps de temps restreint, sur l’ensemble du territoire nord-américain.

Le dispositif s’appuie sur une architecture hybride : les contenus sont captés localement, transcodés en fichiers proxy via le moteur Slingshot, puis automatiquement répliqués dans l’environnement Evo Cloud. Les monteurs, quelle que soit leur localisation, peuvent ainsi accéder aux fichiers via ShareBrowser, les annoter, les filtrer à l’aide de métadonnées, et les intégrer dans leurs outils de montage usuels. Cette configuration permet une coordination éditoriale à grande échelle tout en préservant l’intégrité du facteur temps.

Améliorer un système de stockage existant
Faire évoluer sans tout remplacer. Cela est possible avec Evo. Qu’il s’agisse de Avid Nexis, de Dell EMC Isilon, ou d’autres solutions NAS telles que QNAP, Synology, EditShare, Promise… Du point de vue de l’investissement et des performances, la solution de SNS s’avère être un sérieux concurrent aux solutions existantes, sans compter la possibilité d’être utilisé comme moyen d’accroître leurs capacités. En effet, la philosophie de transparence agnostique suivie par SNS permet de faire évoluer à moindre coût toute solution de stockage partagé développée par n’importe quel constructeur. Qu’il s’agisse de studios internalisés, d’équipes mobiles, de captations complexes ou de productions distribuées dans le cloud, Evo pourra être utilisé comme un dispositif structurant de gestion des flux audiovisuels. Ouvert, interopérable et économiquement rationnel dirons-nous… Il constitue pour de nombreux acteurs une infrastructure clé, au service d’une production optimisée et sécurisée.