L’Image Retrouvée choisit Lasergraphics
« À Paris, à L’Image Retrouvée, nous recherchions un scanner plus rapide, » raconte Davide Pozzi, directeur de L’Immagine Ritrovata à Bologne et de sa filiale française éponyme (lire notre article). Mais pour lui, la vitesse de scan doit être associée à des avantages technologiques et pratiques.
Director 6K à Paris

À Paris, c’est un Director 6K qui est venu compléter le parc matériel de L’Image Retrouvée. « Il est naturellement destiné, au quotidien, aux restaurations haut de gamme que nous réalisons pour nos clients, en 4K, avec retour sur film ou non, création de masters UHD, et DCP. »
Numérisation de masse pour la RAI
Traversons les Alpes, direction Bologne, à L’Immagine Ritrovata, qui après avoir remporté un appel d’offres auprès de la télévision publique italienne, la RAI, a fait l’acquisition de deux Scan Station Lasergraphics au premier semestre 2024. Une première pour le laboratoire. Habituellement aguerri à la restauration cinématographique, celui a donc ouvert la porte de ses compétences à la restauration et la numérisation de masse.

JPEG 2000 natif
Pour revenir sur le choix des Scan Station Lasergraphics pour ces deux ans de numérisation, outre la vitesse de traitement jusqu’à 60i/s en 2K, Davide Pozzi s’appuie sur une exigence technologique de la RAI : un workflow en JPEG2000. Lasergraphics étant le seul constructeur en 2024 à pouvoir délivrer ce format en natif et en temps réel. « Il aurait été absurde de sortir des fichiers DPX pour les convertir en JPEG200, tant en termes de process qu’en termes de temps imparti, » insiste-t-il. « Ajoutés à cela, les délais nous poussent à nous appuyer à la fois sur la fiabilité de la machine, que nous connaissons bien, et la validité du vendeur. C’est-à-dire que Magic Hour nous garantit une assistance et une maintenance que les autres ne sont pas en mesure d’assurer. »
Sauvegarde hors film
Toujours en lien avec le 7e Art, L’Immagine Ritrovata propose depuis janvier 2024 à Bologne un département de numérisation et de sauvegarde d’éléments non filmiques au vu des besoins croissants de mémoire.
