Sony allie réel et virtuel avec les dalles Crystal LED Verona

La production virtuelle XR a le vent en poupe au cinéma et dans les séries. Sony, qui équipe depuis 2022 quelques grands plateaux XR en France et dans le monde, ouvre les vannes de la disponibilité de ses dalles Crystal LED Verona à destination du marché des prestataires spécialistes de la location. Explications…                                                                                                                   
Une nouvelle ère dans la production virtuelle pour tous s’annonce en 2024 avec les murs d’image Crystal LED Verona de Sony. Exit le fond vert, comme ce fut le cas avec The Mandalorian, spin-off de l’univers Star Wars, une des premières productions à faire évoluer ses acteurs sur des décors LED dès 2018, utilisant une configuration aujourd’hui communément connue sous le nom de XR (extended reality), et initialement imaginée par Industrial Light and Magic. Si les résultats à l’image s’avèrent exceptionnels, les productions se sont souvent retrouvées confrontées à quelques écueils engendrés par cette technologie novatrice qu’est le mur LED : une configuration et une maintenance qui peuvent s’avérer complexes, mais aussi des noirs demandant une expression plus profonde ainsi qu’une perte de contraste principalement engendrée par l’éclairage du plateau.

Améliorer le contraste
Dès 2020, les ingénieurs de Sony et les utilisateurs finaux hollywoodiens ont planché sur la question pour aboutir aujourd’hui à une solution qui réduit significativement la différence de contraste entre l’image diffusée sur le mur LED et les comédiens en plateau. Un mariage somme toute réussi entre le réel et le virtuel, affranchissant une production de coûts supplémentaires pour corriger ces aspects en postproduction. La clé de cette plage de contraste de Verona réside dans le développement d’une surface anti-reflet fournissant une expression de noir plus profond tout en réduisant la perte de contraste causée par la lumière des panneaux LED adjacents et l’éclairage du studio.

Maintenance et installation simplifiées
Du côté de la maintenance et de la configuration, le Crystal LED a été conçu pour simplifier son installation et améliorer la modularité avec des dalles autoportantes de 50 cm de côtés, permettant d’ajuster la taille des murs vidéo aux besoins de la prise de vue. Parmi ses caractéristiques techniques, notons une luminance culminant à 1500 nits et une plage de couleur couvrant un peu plus de 97 % de l’espace DCI-P3. Le constructeur a par ailleurs mis au point deux modèles de dalles, disponibles en pitch de 1,53 et 2,31 mm, en deux versions distinctes compatibles avec les processeurs Brompton Technology Tessera SX40 ou Megapixel Helios, lesquels peuvent travailler avec un taux de rafraîchissement de 7680 Hz. Une fréquence qui permet d’éliminer lignes ou artefacts de balayage visibles lors de certaines prises de vue.
Pour le marché de la location
Avec Cristal LED Verona, Sony signe une solution dont la conception convient parfaitement aux demandes croissantes que reçoivent les prestataires de la part de sociétés de production pour créer des murs vidéo d’une grande modularité : un écran qui peut être facilement déplacé sur un plateau, augmenté de taille jusqu’à 7 mètres de haut, facile à monter et à démonter, utilisable en stand-alone ou dans l’écosystème de production virtuelle Sony aux côtés de la caméra Venice 2 et de son extension Rialto associés aux outils de tracking…

Cas client : mises à jour Chyron chez Public Sénat

En 2021, Public Sénat effectuait avec Magic Hour une transition de Chyron Lyric vers Chyron Prime pour le workflow graphique de la chaîne. L’objectif fut d’habiller les séances retransmises en direct du Palais du Luxembourg de manière à fournir des informations claires et instantanées aux téléspectateurs malgré la complexité parfois technique des débats. Rendu à la fois sobre et dynamique, l’accent fut mis sur la clarté des informations côté antenne et sur une automation poussée à son paroxysme à l’usage des journalistes-opérateurs.
Durant le dernier trimestre 2023, la chaîne a procédé à des mises à jours matérielles et logicielles au sein de son workflow news avec le remplacement de son serveur Camio et un passage en version 5. Ces nouveaux châssis prennent en charge le nouveau logiciel de playout Chyron Prime. Le plug-in MOS ainsi utilisé sur les postes clients iNews a changé de technologie passant de Windows ActiveX à HTML 5. Toutes ces mises à jour assurent la continuité de l’opérabilité du workflow de Public Sénat (assets et contenus) tout en le rendant prêt à accueillir les nouveaux logiciels Prime, l’ancienne plateforme Lyric X ne faisant plus l’objet de développements.
Cette nouvelle configuration a été installée en parallèle de celle existante, tous les assets ont été dupliqués pour un basculement sans rupture de production. Éric Soulard, responsable technique chez Magic Hour, souligne les améliorations significatives dans le paramétrage et la programmation par rapport à la génération précédente (Lyric), avec une réduction significative du code nécessaire à la programmation.

Transcodage : essayez gratuitement sur site FLICS de Hiscale !

« L’essayer c’est l’adopter » vantait un vieux slogan publicitaire… Pour le vérifier, Magic Hour met à votre disposition en prêt une station de transcodage hautes performances FLICS de Hiscale. La solution prend en charge la majeure partie des formats vidéo couramment utilisés, les workflows sur fichiers, mais aussi les flux live, les plug-ins de traitement et les conversions de fréquence avec compensation de mouvement, l’encodage ABR et applique si besoin les DRM dans les formats de diffusion créés.
Cerise sur le gâteau, FLICS bénéficie d’un excellent rapport qualité-fonctionnalités / prix et communique avec les plus grandes solutions tierces du marché. De là à l’adopter, il n’y a qu’un pas !

Black Friday QScan 2023 : réduisez les coûts de votre Quality Control !

– 40 % SUR TOUTES LES LICENCES PERPÉTUELLES

Lightworks, éditeur de QScan, la solution cloud de contrôle qualité des deliveries la plus attractive du marché, propose une remise de 40 % sur toutes ses licences perpétuelles QScan One, QScan Pro et QScan Max.

TOUT SAVOIR SUR QSCAN

Bon nombre d’entre vous connait Lightworks et son système de montage éponyme. Pour compléter son offre de solution de postproduction, Lightworks édite QScan, logiciel spécialisé dans le contrôle qualité avec une réponse aux normes de diffusion de Netflix, Apple, HBO, Disney+, etc., et de nombreux diffuseurs mondiaux, dont NHK, Canal +, TV5, Jcom, M6, Comcast… QScan accepte par ailleurs tous les formats et toutes les spécifications de contenus HDR..
Parmi ses avantages technologiques, on retrouve des modèles préconfigurés adaptés aux spécifications de livraison de l’industrie, la rapidité d’exécution et une interface utilisateur conviviale et intuitive basée sur l’affichage Web. À cet égard, citons notamment son outil d’inspection sous forme de time-line permettant de vérifier et gérer les événements détectés ainsi que leurs corrections.
Côté approche budgétaire, QScan se situe à ce jour comme l’offre de QC la plus attractive du marché avec une commercialisation selon deux modalités : en software-as-a-service dans le cloud (SaaS) sur abonnement mensuel, ou sous licence perpétuelle en local. QScan s’adapte aux environnements évolutifs en usage hybride cloud et sur site permettant de gérer les montées en charge sans sacrifice de temps machine.

 

QScan en images…

Vos projets scan : Magic Hour vous propose une démo-test/POC Cintel G3 HDR+

Magic Hour vous propose de découvrir dans ses locaux la toute dernière version du Scanner Cintel G3 HDR+ pouvant aujourd’hui accepter les films 8 mm et Super 8 en plus des 16, Super 16, 35 mm et Super 35 en 2, 3 ou 4 perf. Dans le cadre d’un projet à approfondir, le scanner Cintel 3G HDR+ peut faire l’objet d’un POC.

Remote production : focus sur le convertisseur vidéo IP 2110 et Monarch Edge de Matrox

Dans sa nouvelle version (2.0), Convert IP héberge une fonction de chaînage qui permet aux utilisateurs d’envoyer plusieurs flux via une connexion et de surveiller chacun d’entre eux sur n’importe quel moniteur connecté pour une utilisation dans un contexte de diffusion et production vidéo, en particulier de monitoring IP 2110 et de production à distance. Côté ouverture, citons sa compatibilité avec NMOS (Networked Media Open Specifications) et sa prise en charge du 4K et de l’IPMX, tous deux en workflows ST 2110-20 non compressés et ST 2110-22 compressés JPEG XS, avec PoE+.

Dans un contexte de production à distance et de contribution, Monarch Edge permet quant à lui d’éliminer la nécessité d’acquérir du matériel supplémentaire au regard de fonctionnalités telles que le tally et le N-1. Sa mission principale : envoyer jusqu’à quatre signaux SDI broadcast synchronisés provenant de caméras situées dans n’importe quel endroit via Internet, le cloud public ou privé en utilisant simplement 1 encodeur/décodeur Monarch Edge 4K/multiHD, genlockable. Dans sa nouvelle version 2.05, il prend en charge la messagerie SCTE-104 pour inclure le sous-tirage, mais aussi les signaux d’automation de programme ou autres marqueurs spécifiques dans la vidéo, telles les segmentations de programme et pauses publicitaires.

Solution rackable pour Mini-Converters Aja

Avis aux utilisateurs de Mini-Converters Aja souhaitant rationaliser l’espace dans une baie. Le constructeur américain commercialise depuis peu le DRM2, un châssis rackable 3U pouvant accueillir jusqu’à 12 Mini-Converters de tout type ou jusqu’à 24 Mini-Converters Aja FiDO. Il est doté d’une alimentation sans ventilateur de 200 watts. Aja précise que son design intègre des fonctionnalités demandées par les utilisateurs : une face avant amovible permettant un accès rapide au châssis et un montage individuel des convertisseurs sur des supports permettant une installation ou désinstallation sans retirer le châssis du rack. Un modèle DRM2-AP comprend une face avant active en option avec quatre ventilateurs pour un refroidissement maximal dans des environnements de température ambiante plus élevée.

Jetstream, un tarif unique pour tous vos transferts

Dites adieu à TCP et FTP avec JetStream, spécialiste du transfert de fichiers hautement volumineux. Ses solutions client et serveur permettent de s’affranchir des aléas de trafic de l’Internet : temps de réponse trop élevés, time-out, perte de paquets, sécurité aléatoire…
Ainsi, les protocoles et algorithmes JetStream permettent des taux de transfert plus élevés, jusqu’à 100 fois plus rapides que TCP, de manière fiable et sécurisée, le tout composé d’un flat rate annuel quels que soit le volume et le temps d’utilisation. Un point non négligeable pour chacun souhaitant maîtriser ses budgets, sans surprises liées à une montée en charge des échanges, de frais supplémentaires pour l’accès à l’API, pour des utilisateurs supplémentaires et autres fonctionnalités. Dans le cadre d’une configuration en miroir entre deux sites, les serveurs JetStream point à point s’avèrent être la solution la plus économique du marché. JetStream, propose une période d’essai gratuite pendant laquelle il est possible de tester le logiciel de transfert de données dans un environnement sandbox avant d’investir dans un abonnement.

Création d’un département broadcast à la C.S.T.

La Commission supérieure technique de l’image et du son (C.S.T) compte désormais un département dédié au broadcast. Ce nouveau département vise à « approfondir des sujets spécifiques en faisant appel à des experts ; présenter des nouvelles solutions sur un angle particulier et sans discours commercial ; réfléchir aux évolutions techniques ; aborder des thèmes de fond tels que le cloud, la sécurité et l’archivage des datas, l’audio-vidéo IP et les normes associées, le HDR et la qualité du signal… ; exposer ses travaux lors de salons, conférences ou labos ; présenter des études de cas et travailler sur des projets de PoC, » a annoncé la Commission dans un communiqué.

Les membres du département broadcast de la C.S.T., de gauche à droite : Pascal Souclier, membre fondateur (IIFA), Yves Davot (T.F.1.), Hans-Nikolas Locher (C.S.T.), Pierre-Laurent Jastzembski (Netgear), Emanuele Di Mauro (IIFA), Guillaume Briot (Panasonic), Carlos Leitao (IIFA), Mathias Bejanin (Groupe M6), Jean-Jacques Allouche (consultant broadcast). ©CST

Satis 2023 : IA, 5G, virtuel et job dating

À partir de demain et jusqu’au 16 novembre, direction la Plaine Saint-Denis et ses Docks de Paris. Au programme de ce Satis 2023, 3D temps réel, studios virtuels, mais aussi des conférences dédiées à l’IA, à la 5G, et un espace consacré aux « start-ups et aux entreprises les plus innovantes » de l’audiovisuel français : le Screen4all. Le Big Shoot XR, sera quant à lui dédié à l’union du tracking et des décors Led dynamiques avec « un studio XR axé sur la pédagogie », souligne un communiqué de l’organisation du salon. À noter, le 15 novembre, se tiendra le premier job dating du Satis : les recruteurs pourront ainsi recevoir des candidats dans un espace qui leur est réservé.