Pré-IBC : deux nouveautés tournage chez Swit

Le constructeur chinois vient d’annoncer un système de transmission vidéo sans fil longue portée à faible latence, et un moniteur de terrain 4K HDR.


La nouvelle série Crew pour les transmissions sans fil est disponible en deux configurations : 1,2 km ou 3 km, reposant le chipset Kuwi 2.0 Pro. Elle permet une diffusion multicast stable, avec un émetteur capable de gérer jusqu’à quatre récepteurs simultanément. Côté latence, elle enregistre au maximum 32 ms dans un workflow broadcast 3G-SDI. Crew prend en charge les métadonnées SDI du timecode et du trigger. La transmission est assurée avec chiffrage AES-256 combiné au protocole propriétaire Kuwi. En outre, Crew répond aux besoins de transmission longue distance avec une stabilité renforcée et s’adresse aussi bien aux productions live multicaméras qu’aux tournages de fiction.


Toujours à destination du terrain, Swit propose un nouveau moniteur de production 4K HDR de 23,8 pouces, le FM-U245HDR. Il est composé d’une dalle UHD 3840×2160 avec une luminosité de 1000 nits et prend en charge les principaux gammas HDR (HLG1000, PQ1000, S-Log3) ainsi que plusieurs options SDR (1.8/2.2/2.4/2.6) et de-squeeze en temps réel pour optiques anamorphiques (1.33x à 2x). Côté connectivité, on trouve des entrées 12G-SDI, 3G-SDI Quadlink et HDMI 2.0. Il prend par ailleurs en charge les flux 8K en mode Quadlink. Trois modes d’affichage sont disponibles : Quadview, Picture-by-Picture, Picture-in-Picture, chacun pouvant recevoir un paramétrage indépendant HDR/SDR et Gamut couleur. Côté outils, il intègre toutes les fonctions de contrôle : waveform, vecteurscope, histogramme, fausses couleurs, zebra, focus assist, CIE Scope… Il propose également le monitoring audio SDI jusqu’à 16 canaux avec visualisation 5.1/7.1.
Il est livré avec sa fly intégrant un pare-soleil, une protection d’écran acrylique et un adaptateur pour pied détachable et deux plaques supérieures permettant l’installation d’accessoires comme des récepteurs sans fil. Enfin, il peut être alimenté en V-Mount, secteur ou XLR 12-17V.

Pré-IBC : Sony Ocellus dans les starting-blocks

Alors que Sony compte un exemplaire en démonstration fixe au Sony Digital Media Production Centre Europe (DMCPE) à Londres, le constructeur envisage une date de sortie d’usine de Ocellus, système de tracking sans marqueur pour studio virtuel, pour la fin décembre 2025. Entre temps, la dernière ligne droite avant sa commercialisation est consacrée aux derniers ajustements visant la qualité finale du produit pour répondre aux attentes du marché. Ocellus pèse environ 250 grammes et se monte sur toute caméra cinéma ou TV. Compatible avec différentes montures, ses caméras de prédilection sont la Venice ou la HDC-P50 du constructeur japonais.

Pré-IBC : Atto ThunderLink, l’inégalé

Inégalé par la concurrence pour être le seul à ce jour disponible en Thunderbolt 5, l’adaptateur ThunderLink d’Atto Technology comble les lacunes des workflows créatifs, sur le terrain ou en studio, à travers sa connectivité entre les ports Thunderbolt et les réseaux de stockage SAS, Fibre Channel et Ethernet. Il en existe deux versions : Fibre Channel et Ethernet 100 Gbit. Le premier (FC5642) est équipé de deux ports 64 Gbit doublant ainsi la bande passante des anciens modèles Thunderbolt. En Ethernet 100 Gbit, le NS5102 exploite le débit natif de Thunderbolt 5 pour les workflows basés sur IP et permet d’accélérer les transferts de fichiers et la collaboration cloud. Parmi leurs avantages, notons une connectivité pour jusqu’à 6 périphériques compatibles Thunderbolt via un montage en série et une certification pour Mac OS, Windows et VMware ESXi ainsi que les dernières spécifications Thunderbolt 5 à 80 Gb/s.

Pré-IBC : line-up IBC Sennheiser – Neumann

Sennheiser et Neumann ont annoncé quelques-uns de leurs produits mis en avant sur IBC. Côté prise de son, Sennheiser montrera Spectera, écosystème sans fil large bande, et le système EW-DX, mais aussi sa nouvelle génération de micros sans fil, et en demo, le micro canon stéréo MKH 8018. À voir également son application SoundBase pour la gestion des systèmes sans fil. Celle-ci intègre les équipements de tous les grands fabricants pour simplifier les workflows de production.
Côté monitoring, Neumann présentera des moniteurs de studio dans une configuration immersive 7.1.4 (Dolby Atmos) ; mais aussi son micro de studio U87Ai ou encore un caisson de graves avec gestion multicanale des basses.

Pré-IBC : connexion fibre jusqu’à 40 km chez LynxTechnik

Le constructeur allemand élargit son offre fibre optique avec trois nouveaux modules SFP CWDM, capables de transmettre et de recevoir jusqu’à 40 km. Tous sont compatibles avec les modules Yellobrik et les cartes Series 5000 équipées de cages SFP fibre. Ces récepteurs CWDM sont disponibles en versions simplex (RX) et duplex (RR). Désormais six longueurs d’onde CWDM sont proposées par le constructeur pour ses émetteurs simplex haute puissance : 1270, 1290, 1310, 1330, 1350 et 1370 nm.
Ainsi, l’OH-RX-4-12G-LC est un récepteur simplex 12G-SDI (RX) SFP, 1260-1620 nm, haute sensibilité, connecteur LC ; l’OH-RR-4-12G-LC est sa version duplex 12G-SDI. L’OH-TX-4-12G-XXXX-LC est l’émetteur simplex 12G-SDI (TX) SFP, CWDM, haute puissance (40 km), 1270-1370 nm, connecteur LC. Ces nouveaux SFP CWDM sont les remplaçants directs des modèles existants. Ils peuvent être commandés séparément ou intégrés aux nouveaux produits Lynx. La dernière version de Lynx Centraal ou YelloGUI est nécessaire pour leur reconnaissance.

Pré-IBC 2025 : Chyron et Asport s’associent pour créer un service en marque blanche

Chyron a d’annoncé un partenariat avec le Suisse Asport spécialisé dans les technologies sportives. Ensemble, ils visent à proposer une solution modulaire et complète pour la production et la distribution en direct, à la fois destinée aux détenteurs de droits sportifs, comme les fédérations professionnelles et organisations locales. Le workflow proposé combine les outils de production en direct via Chyron Live, le cloud de la marque qui inclut la commutation image, l’habillage graphique, les replays pilotés par IA, les commentaires… couplé au système de gestion de contenus d’Asport. L’idée étant de proposer une solution de distribution multicanale et une plateforme OTT en marque blanche. Le workflow complet est déjà disponible commercialement, et sera présenté à l’IBC sur le stand Chyron.

L’Image Retrouvée choisit Lasergraphics

Le laboratoire renforce son offre de restauration haut de gamme à Paris, s’investit dans la numérisation de fonds documentaires en Italie via sa maison mère, L’Immagine Ritrovata, et ouvre des deux côtés des Alpes un département dédié à la sauvegarde d’éléments en lien avec le cinéma…


« À Paris, à L’Image Retrouvée, nous recherchions un scanner plus rapide, » raconte Davide Pozzi, directeur de L’Immagine Ritrovata à Bologne et de sa filiale française éponyme (lire notre article). Mais pour lui, la vitesse de scan doit être associée à des avantages technologiques et pratiques.

Director 6K à Paris
Alors que le monde de la restauration cinématographique et du retour sur film dont le laboratoire fait partie s’inquiète à la fois sur les coûts d’entretien, délais de maintenance, mais aussi sur le manque de R&D pour introduire de la nouveauté (lire notre article), pour toute nouvelle acquisition, Pozzi estime « qu’il faut prendre en compte la fiabilité matérielle, la qualité de l’assistance et la rapidité des interventions, le tout dans une enveloppe raisonnable. ». Il ne le cache pas, c’est ce qui l’a conduit à choisir Lasergraphics via Magic Hour, et d’expliquer : « Prenons l’exemple de n’importe quel scanner de Lasergraphics : tous sont composés de modules aisément substituables. En cas de défaillance matérielle, on obtient en un temps record le module à remplacer en interne par un de nos techniciens. Parallèlement, Lasergraphics développe et améliore sans cesse ses produits. Nous sommes donc sûrs de compter sur des mises à jour et de nouveaux outils. »
À Paris, c’est un Director 6K qui est venu compléter le parc matériel de L’Image Retrouvée. « Il est naturellement destiné, au quotidien, aux restaurations haut de gamme que nous réalisons pour nos clients, en 4K, avec retour sur film ou non, création de masters UHD, et DCP. »


Numérisation de masse pour la RAI
Traversons les Alpes, direction Bologne, à L’Immagine Ritrovata, qui après avoir remporté un appel d’offres auprès de la télévision publique italienne, la RAI, a fait l’acquisition de deux Scan Station Lasergraphics au premier semestre 2024. Une première pour le laboratoire. Habituellement aguerri à la restauration cinématographique, celui a donc ouvert la porte de ses compétences à la restauration et la numérisation de masse.
Le projet consiste à numériser en 2K sur 24 mois les actualités produites par la RAI entre 1952 et 1984. Celles-ci représentent pas moins de 36 000 heures d’images de reportages télévisés tournés en 16 mm. En collaboration avec le laboratoire romain Augustus Color, l’ensemble mobilise une cinquantaine de personnes, 30 dans la Cité aux Deux Tours (Bologne) et 25 à Rome. À terme, ces archives rejoindront le pôle technologique de la RAI à Turin pour les opérations d’indexation des contenus, et leur mise à disposition en ligne dans les archives du diffuseur.

JPEG 2000 natif
Pour revenir sur le choix des Scan Station Lasergraphics pour ces deux ans de numérisation, outre la vitesse de traitement jusqu’à 60i/s en 2K, Davide Pozzi s’appuie sur une exigence technologique de la RAI  : un workflow en JPEG2000. Lasergraphics étant le seul constructeur en 2024 à pouvoir délivrer ce format en natif et en temps réel. « Il aurait été absurde de sortir des fichiers DPX pour les convertir en JPEG200, tant en termes de process qu’en termes de temps imparti, » insiste-t-il. « Ajoutés à cela, les délais nous poussent à nous appuyer à la fois sur la fiabilité de la machine, que nous connaissons bien, et la validité du vendeur. C’est-à-dire que Magic Hour nous garantit une assistance et une maintenance que les autres ne sont pas en mesure d’assurer. »


Sauvegarde hors film
Toujours en lien avec le 7e Art, L’Immagine Ritrovata propose depuis janvier 2024 à Bologne un département de numérisation et de sauvegarde d’éléments non filmiques au vu des besoins croissants de mémoire.
Ce studio photographie prend en charge tous les supports dits « transparents » tels les négatifs photographiques, diapos, plaques de verre, mais aussi les supports dits « opaques » parmi lesquels on retrouve affiches, scenarii, feuilles de services et autres documents propres à une œuvre. « À Paris, L’Image Retrouvée offre ce même service depuis cet été. En phase de proposition auprès de nos clients, ceux-ci peuvent le tester gratuitement et juger par eux-mêmes de sa qualité et de sa valeur ajoutée patrimoniale, » conclut Davide Pozzi.

Restauration : la suite Diamant en version 16.5

HS-ART a annoncéNLHSARTune nouvelle version de sa suite logicielle dédiée à la restauration et la colorisation, Diamant-Film. Parmi ses outils qui connaissent des améliorations notons DeepScratchV2, lequel est basé sur un nouveau modèle d’IA entraîné pour la détection et la réparation des rayures. TrackObject propose une fiabilité accrue du tracking des zones sélectionnées, idem pour DeepDust au niveau notamment de la confiance de mouvement pour limiter les effets indésirables. Mask Track propose de nouveaux filtres pour la création de masques, qu’il s’agisse de différence, de segmentation, ou encore de la confiance du mouvement, réduisant de fait les fausses détections. Enfin, l’outil Clone propose de nouveaux contrôles pour la rotation.
Pour ceux qui souhaitent par ailleurs tester la nouvelle version de DustBuster+, une version de démo est disponible au téléchargement.
Côté Colorizer, trois améliorations principales sont à souligner : DyeFading est un plug-in externe permettant de corriger les couleurs passées ; Color Upscale permet la mise à l’échelle d’un matériel couleur en basse résolution vers une version noir & blanc haute résolution. EdgeEnhance, comme son nom l’indique, permet d’améliorer la colorisation à proximité des contours.

Dépôt légal et data.ina.fr : terrain d’expérimentation de l’intelligence artificielle

Le 25 juin dernier lors du festival Cinema Rittrovato qui se tient chaque année en Italie, à Bologne, une table ronde dédiée à l’archivage et à l’IA accueillait Alann Hery, responsable du département des technologies à l’Ina. Il a présenté le projet visant à indexer la colossale quantité d’images et de sons dans le cadre du dépôt légal. Magic Hour était présent : compte-rendu…


À gauche, Alann Hery, responsable du département des technologies (Ina) lors de la table ronde intitulée « IA, point de vue sur le catalogage ».

« Depuis 1995, la mission de dépôt légal a été confiée à l’Ina, lequel enregistre 24 heures sur 24 le flux de 184 chaînes de radio et de télévision. Cette mission a été étendue au Web média en 2009. Aujourd’hui, plus de 27 millions d’heures de programmes sont archivées, complétant un patrimoine historique qui s’élève à près de 30 millions d’heures au total, soit 45 pétaoctets de données — l’équivalent de 3 400 années de visionnage ininterrompu, » résume Alann Hery. responsable du département des technologies à l’Ina. Or décrire un tel volume par des moyens strictement humains est pour ainsi dire irréalisable : « à raison d’une heure de programme finement décrit en six heures de travail de documentaliste, il faudrait près de 180 millions d’heures, soit 100 000 années de labeur pour documenter les 27 millions d’heures que représente le dépôt légal, » explique-t-il. Sans compter les 1,5 million d’heures nouvellement déposées chaque année… Face à ce défi, l’Ina mobilise l’intelligence artificielle pour automatiser la production de métadonnées.



Une ferme de 90 GPU

Description des outils IA appliqués sur le JT de France 2.

Dans ce projet de recherche, l’Institut déploie aujourd’hui un parc de 90 GPU travaillant sur le fonds du dépot légal où chaque heure de vidéo est traitée en à peine deux secondes. Le pipeline enchaîne la transcription speech-to-text, la diarisation des intervenants, la segmentation en unités logiques (journaux, reportages, météo), la reconnaissance visuelle des logos, des visages et des objets, ainsi que l’OCR des habillages et la détection d’entités nommées. Les textes obtenus sont ensuite résumés automatiquement et vectorisés, rendant possible une recherche sémantique en langage naturel. Ainsi, grâce à ces algorithmes — existants, mais aussi développés en interne — l’Ina génère chaque jour des sommes de métadonnées inaccessibles au potentiel humain. Pour donner un aperçu de la tâche, le responsable du département des technologies indique : « sur les notices du dépôt légal, 85 % demeurent aujourd’hui sans mot-clé ni résumé. » Seuls les éléments présentant un intérêt majeur bénéficient d’un traitement humain.

 

 

Pipeline de production de métadonnées de l’acquisition à la publication sur data.ina.fr.

Et si l’introduction de l’IA apparaît comme une solution de traitement incontournable, rien ne peut se faire au détriment de la confiance : « Tous les algorithmes ont des biais », avertit Alann Hery. Pour contrôler et documenter ces biais, l’Ina affiche publiquement ses taux de précision : 83 % pour l’extraction d’entités nommées et 95 % pour la détection du genre. Chaque résultat publié est adossé à son extrait d’origine, permettant de remonter à la portion exacte du média source et d’en vérifier la validité. Lorsqu’un algorithme commet une erreur — comme la confusion entre la milice Wagner et le compositeur Richard Wagner — celle-ci reste visible et annotée sur la plateforme, illustrant le souci de transparence et incitant à la vigilance humaine.




Empreinte environnementale maîtrisée
Un autre enjeu, souvent relégué au second plan dans le monde de l’intelligence artificielle, est l’empreinte environnementale : « Faire tourner l’IA sur des data centers, ça consomme de l’énergie et de l’eau », concède Alann Hery. Pour réduire cet impact, l’Ina a choisi de conserver l’ensemble de ses infrastructures en France, où l’électricité est largement décarbonée : « Nos data centers hébergeant les 30 millions d’heures d’archives sont maintenus à 25 °C plutôt qu’à 20 °C, diminuant les besoins en climatisation ; le stockage, quant à lui, repose sur des systèmes peu énergivores. » Grâce à ces décisions — électricité bas carbone, température optimisée et architecture de serveurs à haut rendement — l’empreinte carbone du traitement IA reste maîtrisée. Un effort qui doit être poursuivi à mesure que les volumes augmentent.

Vitrine et terrain d’expérimentation

À partir de 4 entrées, les statistiques répondent à 16 questions prédéfinies. data.ina.fr peut sortir jusqu’à 28 types de visualisation des données sur la période 2015-2024. Les applications sont légions, du monde de la recherche à la simple curiosité du grand public.

En octobre 2024, l’Ina a ouvert data.ina.fr, une démonstration concrète de ces outils IA, permettant de faire ressortir tout un tas de données sur les contenus d’information dont le corpus cible les journaux télévisés du soir TF1, France 2, France 3, Arte, les principales matinales radio et les chaînes d’info en continu sur la période 2015-2024. « L’objectif affiché est d’élargir à terme ce corpus avant 2015 », précise Alann Hery. Chaque semaine, plusieurs centaines d’heures de programmes sont intégrées, offrant aux chercheurs, professionnels et grand public la possibilité de naviguer par thèmes, d’identifier des personnalités, de comparer l’évolution des formats et des discours, tout en bénéficiant d’un contrôle humain permanent sur le flux et d’une traçabilité totale.

Mais au-delà de la technologie, c’est une vraie réflexion éthique et organisationnelle qui se joue : « Un mauvais ouvrier blâmerait ses outils ; ce n’est pas de l’IA dont il faut parler, mais de l’usage que nous en faisons », insiste bien Alann Hery. L’Ina place ainsi l’humain et la crédibilité au cœur de son dispositif, convaincue que seule une IA supervisée et transparente permettra de préserver et d’enrichir le patrimoine audiovisuel. À suivre donc…
Magic Hour



L’Ina invite à la réflexion

Contrôle humain rigoureux, intégration des outils IA dans les pratiques professionelles… L’Ina s’interroge également sur des enjeux éthiques et juridiques : statut pour les ayants droit dont les contenus alimentent l’IA, comment encadrer une éventuelle collaboration internationale, mais aussi envisager une gestion plus sobre et collective sur le front énergétique. Enfin, s’agissant de souveraineté numérique, pour l’Institut, il convient de prévenir les biais, les détournements et la dissémination incontrôlée des données patrimoniales, en créant des réseaux de protection adaptés aux réalités géopolitiques.

Nouveau firmware pour le Trimaster BVM-HX3110

Sony propose la disponibilité du firmware Version 2.0 pour son moniteur de référence Trimaster HX 4K BVM-HX3110, téléchargeable dès à présent pour tous les appareils équipés d’un firmware 1.0 ou ultérieur.
Cette mise à jour apporte au total dix nouvelles fonctions, trois améliorations et quatre corrections de bugs. Nouvelles fonctions : affichage côte à côte de contenus 4K SDI et IP ; prise en charge du calibreur BVMK-R10 ; copie de la configuration entre moniteurs de la série BVM-HXxx10 ; support étendu des sous-titres (Closed Caption) sur 3G-SDI ; affichage de l’ID source et statut F-Key ; mode Picture Out ; réglage de retard horizontal/vertical (H/V Delay) ; scopes doublés (2× display) ; visualisation de l’état de l’interface IP via le menu Web. Côté améliorations : niveaux de pic de luminosité étendus (4000/3000/2000/1000/700/600/500/400 cd/m²) en plus des modes 4×, 2× et Off ; zoom pixel 300 % sur neuf zones d’écran ; réduction du temps de réponse du tally. Les corrections portent quant à elles sur : la stabilité de lecture de l’audio SDI embarqué ; la précision du balayage natif 1920 × 1080/24 PsF ; l’élimination des parasites sur les entrées SDI non sélectionnées et une meilleure tenue dans le temps de la température de couleur.