L’Image Retrouvée choisit Lasergraphics
« À Paris, à L’Image Retrouvée, nous recherchions un scanner plus rapide, » raconte Davide Pozzi, directeur de L’Immagine Ritrovata à Bologne et de sa filiale française éponyme (lire notre article). Mais pour lui, la vitesse de scan doit être associée à des avantages technologiques et pratiques.
Director 6K à Paris
Alors que le monde de la restauration cinématographique et du retour sur film dont le laboratoire fait partie s’inquiète à la fois sur les coûts d’entretien, délais de maintenance, mais aussi sur le manque de R&D pour introduire de la nouveauté (lire notre article), pour toute nouvelle acquisition, Pozzi estime « qu’il faut prendre en compte la fiabilité matérielle, la qualité de l’assistance et la rapidité des interventions, le tout dans une enveloppe raisonnable. ». Il ne le cache pas, c’est ce qui l’a conduit à choisir Lasergraphics via Magic Hour, et d’expliquer : « Prenons l’exemple de n’importe quel scanner de Lasergraphics : tous sont composés de modules aisément substituables. En cas de défaillance matérielle, on obtient en un temps record le module à remplacer en interne par un de nos techniciens. Parallèlement, Lasergraphics développe et améliore sans cesse ses produits. Nous sommes donc sûrs de compter sur des mises à jour et de nouveaux outils. »À Paris, c’est un Director 6K qui est venu compléter le parc matériel de L’Image Retrouvée. « Il est naturellement destiné, au quotidien, aux restaurations haut de gamme que nous réalisons pour nos clients, en 4K, avec retour sur film ou non, création de masters UHD, et DCP. »
Numérisation de masse pour la RAI
Traversons les Alpes, direction Bologne, à L’Immagine Ritrovata, qui après avoir remporté un appel d’offres auprès de la télévision publique italienne, la RAI, a fait l’acquisition de deux Scan Station Lasergraphics au premier semestre 2024. Une première pour le laboratoire. Habituellement aguerri à la restauration cinématographique, celui a donc ouvert la porte de ses compétences à la restauration et la numérisation de masse.
Le projet consiste à numériser en 2K sur 24 mois les actualités produites par la RAI entre 1952 et 1984. Celles-ci représentent pas moins de 36 000 heures d’images de reportages télévisés tournés en 16 mm. En collaboration avec le laboratoire romain Augustus Color, l’ensemble mobilise une cinquantaine de personnes, 30 dans la Cité aux Deux Tours (Bologne) et 25 à Rome. À terme, ces archives rejoindront le pôle technologique de la RAI à Turin pour les opérations d’indexation des contenus, et leur mise à disposition en ligne dans les archives du diffuseur. JPEG 2000 natif
Pour revenir sur le choix des Scan Station Lasergraphics pour ces deux ans de numérisation, outre la vitesse de traitement jusqu’à 60i/s en 2K, Davide Pozzi s’appuie sur une exigence technologique de la RAI : un workflow en JPEG2000. Lasergraphics étant le seul constructeur en 2024 à pouvoir délivrer ce format en natif et en temps réel. « Il aurait été absurde de sortir des fichiers DPX pour les convertir en JPEG200, tant en termes de process qu’en termes de temps imparti, » insiste-t-il. « Ajoutés à cela, les délais nous poussent à nous appuyer à la fois sur la fiabilité de la machine, que nous connaissons bien, et la validité du vendeur. C’est-à-dire que Magic Hour nous garantit une assistance et une maintenance que les autres ne sont pas en mesure d’assurer. »
Sauvegarde hors film
Toujours en lien avec le 7e Art, L’Immagine Ritrovata propose depuis janvier 2024 à Bologne un département de numérisation et de sauvegarde d’éléments non filmiques au vu des besoins croissants de mémoire.
Ce studio photographie prend en charge tous les supports dits « transparents » tels les négatifs photographiques, diapos, plaques de verre, mais aussi les supports dits « opaques » parmi lesquels on retrouve affiches, scenarii, feuilles de services et autres documents propres à une œuvre. « À Paris, L’Image Retrouvée offre ce même service depuis cet été. En phase de proposition auprès de nos clients, ceux-ci peuvent le tester gratuitement et juger par eux-mêmes de sa qualité et de sa valeur ajoutée patrimoniale, » conclut Davide Pozzi.

En guise de présentation, Evo de SNS se distingue par son approche agnostique, compatible nativement avec 



Niché au cœur des vignobles nantais, à Haute-Goulaine, SkyLab Center est un centre de formation flambant neuf dédié à la chirurgie, mais pas que… Une partie de son infrastructure au sein de ses quelque 1350 m2 accueille également conférences et séminaires. Pour ses clients, Skylab Med met à disposition des laboratoires d’anatomie les plus en pointe, tandis que Skylab Event propose des espaces modulables avec vue sur les vignobles alentour. Ici tout a été pensé pour l’entreprise et la formation : proximité immédiate avec l’aéroport et la gare de Nantes, et une infrastructure audiovisuelle permettant de répondre à bien des besoins.
Premier centre à accueillir des formations chirurgicales en France, c’est en son laboratoire qui compte une vingtaine de tables de chirurgie que les chirurgiens-experts transmettent à leurs confrères les compétences nécessaires visant à obtenir une certification pour un matériel ou une technique opératoire. Et c’est ici qu’intervient la prise de vue, celle des gestes effectués sur des « pièces anatomiques », dont le service audiovisuel du SkyLab Center a la charge de retransmettre en local, mais aussi sous forme de fichiers aux fournisseurs d’équipement médical pour un usage futur.
Au vu de ces contraintes, la solution proposée par Magic Hour repose sur une colonne mobile de prise de vue et son moniteur directement connectée sur le réseau audiovisuel de SkyLab Center. « Le système est simple, mais il fallait y penser , » note Yann Dereuddre. « Nous avons proposé une paluche d’une très bonne résolution qui puisse en plus du SDI fonctionner a minima en HDMI afin d’être connectée à une station 
Dernièrement, c’est pour MSF (Médecins sans Frontières) que Zqsd a imaginé et orchestré un concept, « plus mainstream » concède Kelly Marini : «
Direction Montpellier dans les locaux de Zqsd qui compte par ailleurs quelque 800 mètres carrés de studio. « Principalement équipés de matériels de production Blackmagic Design, nous avons procédé à l’installation de deux serveurs de réception 
« Au lieu d’utiliser l’ancienne librairie IBM LTO-6 pour servir de source à la migration, nous avons en prêt 9 lecteurs LTO-7, ajoutés par Quantum et Magic Hour au Control Module Scalar i6000, plus performants que les LTO-6 de notre ancienne libraire, souligne Mathieu Brossard. Quantum nous fournissant gracieusement trois armoires supplémentaires (2 High Density Extension Module et 1 Storage Extension Module, NDLR) sur toute la durée de la migration prévue entre 9 et 12 mois et opérée H24. »

« Auparavant département de LoumaSystems, HD Systems est devenue une entité à part entière en amont des tournages de
Ce sont ensuite enchaînées des œuvres comme Le Roi de Paris avec Philippe Noiret de Dominique Maillet (1995) dont une première restauration 2K n’avait pas satisfait le réalisateur : « nous l’avons refaite à partir des suites DPX brutes », commente Olivier Garcia. Puis vint La Fille sur le pont de Patrice Leconte (1999), et Le Peuple migrateur de Jacques Perrin, Jacques Cluzaud, et Michel Debats (2001). Et si jusqu’à présent HD Systems confiait l’essuyage et les scans à des laboratoires tiers, le labo s’est offert cette année la ligne de restauration qu’il lui manquait, à savoir la nettoyeuse-essuyeuse et le scan 4K.
« Nous avons bâti notre salle d’étalonnage DaVinci Resolve autour d’un projecteur Sony 4K alimenté en quadlink, » résume Olivier Garcia. Pour cette image de 5 mètres de base réputée pour sa calibration, la salle de HDSystems s’inscrit comme un lieu de référence Sony CineAlta. Et de ce couple Sony DaVinci Resolve associé à la création de DCP, le parti pris technique fut d’opter pour un scanner 4K 12 bits plutôt que 10 bits log : « ce qui importe à nos yeux c’est la quantification, rappelle le spécialiste. Et de préciser : 12 bits est la quantification d’un DCP. Pour nous, scanner un film en 10 bits log pour créer in fine un DCP 12 bits revient à perdre des valeurs et créer des paliers, si infimes soient-ils. » 











