Magic Hour déploie un nouveau SAN pour Wanda

En mars 2020, Wanda Productions expérimentait avec Magic Hour (et avec succès) une séance d’étalonnage à distanceen plein confinement. Cette année, le producteur et post-producteur spécialisé dans la publicité, confie à Magic Hour le déploiement de son nouveau SAN sous système de fichiers Quantum StorNext6.

On ne change pas un concept qui offre souplesse, coût attractif et performances. C’est donc en mode Ryo (Roll your own) que Wanda Productions a choisi pour la seconde fois, de faire évoluer son SAN dédié à la postproduction « pour les films publicitaires et les clips vidéo », détaille son directeur des post-productions, Olivier Glandais.
Presque 10 ans plus tôt, le Roll your own, ou « Construit ton propre… » dans la langue de Molière, permettait déjà à Wanda de gérer ses médias sous Quantum StorNext5 via un serveur de métadonnées Dell et des baies tierces. « Alors que le marché de la publicité exige aujourd’hui un tournage 8K sous tous les codecs existants, le moment était propice pour faire évoluer notre workflow avec cette exigence technologique, aussi mais de garantir une certaine robustesse des flux de signaux, gagner en rapidité d’accès et mettre en conformité technique tous les postes, du montage à l’étalonnage en passant par les trucages et le finishing », explique Olivier Glandais.

Côté SAN
Pour cette mission conduite chez Magic Hour par Florian Villelégier, ingénieur technique, l’opération a consisté à proposer à Wanda « le triptyque » serveur de métadonnées Dell Power Edge R640 couplé à une baie « métadonnées » existante, Quantum StorNext6, et deux nouvelles baies de stockage SAN Accusys A12S2-PS de 144 To chacune. De ces 288 To bruts, le nouveau SAN de Wanda compte désormais 140 To de stockage net après protection, contre 60 To auparavant. De quoi aujourd’hui laisser venir…
« Dans le cadre de cet upgrade matériel, nous avons conservé toute l’infrastructure réseau dont les technologies sont à ce jour toujours d’actualité », précise Florian Villelégier. On pense notamment aux switches du réseau de métadonnées, de supervision et de configuration, et des trois réseaux de données… « Mises à jour des clients StorNext, configuration du nouveau SAN en atelier, tout a été prévu pour prévenir de tout aléa sur site », souligne-t-il. Une « fenêtre de tir » très courte estime Olivier Glandais, pour une intégration et une nouvelle config opérationnelle clés en main, restituée à Wanda dans les délais impartis.

Côté clients
« Qui dit upgrade du SAN, dit upgrade des postes raccordés afin de libérer toute la puissance de cette nouvelle architecture, » insiste le directeur des post-productions de Wanda. « Notamment à travers les besoins d’étalonnage et un passage en version 17 de Davinci Resolve, une version appréciée des étalonneurs qui viennent travailler sur nos projets. »
Si le passage de StorNext 5 à 6 a demandé quelques changements d’habitudes aux opérateurs « chacun s’y est vite retrouvéAvec une préférence très marquée le Mac, ce fût également l’occasion de passer à de nouvelles machines et de nouvelles versions, bien sûr sous Davinci Resolve 17, mais aussi avec After Effects, Flame, Media Composer et Adobe Première… » conclut le directeur technique.

Studio Virtuel : 2021, réellement l’année Aximmetry

Studio Virtuel costcutter de l’éditeur hongrois Aximmetry, Virtual Studio a le vent en poupe dans l’Hexagone. Retour sur une success-story initiée sur fond de pandémie…

Fin 2018, depuis la première présentation européenne de la solution Aximmetry à IBC, le public découvrait un studio virtuel qui allait démocratiser, voire révolutionner, l’usage d’une technologie auparavant réservée aux grands broadcasters et maisons de production.
Aximmetry s’était exporté au dehors de ses frontières hongroises, le studio virtuel n’était plus cet objet de convoitise des plus « petits » au regard des investissements financiers qu’il exigeait, mais véritablement une solution accessible à tous pour un ticket d’entrée à 500 euros… Et de surcroît propulsée par le puissant moteur de rendu Unreal Engine d’Epic Game.

La pandémie insuffle de nouveaux besoins
De cet IBC 2018 jusqu’au premier confinement de mars 2020, Aximmetry Virtual Studio, à l’instar de toute technologie, continue d’évoluer. Webinaires et sessions Zoom, Teams et consorts sont le lot quotidien de tous ; et ces habitudes perdurent… jusqu’à lasser !
« Toutes ces périodes de restrictions engendrées par la pandémie ont incontestablement joué en la faveur d’Aximmetry, estime Éric Soulard, CTO de Magic Hour. Les entreprises étaient lasses de communiquer sans esthétique qualitative. Et Aximmetry qui avait déjà suscité notre curiosité quelques mois auparavant nous semblait être la solution idéale pour répondre à cette demande bien réelle. »

L’aventure Aximmetry
Du premier contact à IBC 2019 avec Aximmetry pour en devenir distributeur exclusif en France et intégrateur dès juillet 2020, Magic Hour se tenait prêt à répondre à la demande. À celle des prestataires audiovisuels et événementiels qui comptaient investir le marché du studio virtuel, jusqu’à celle des grandes entreprises qui souhaitaient s’équiper en interne de moyens clés en main.
« Plus que de simplement vendre des licences, il s’est agi pour nous de développer rapidement une véritable expertise autour d’Aximmetry, se souvient Ralph Chaloub, cofondateur de Magic Hour. De l’analyse des besoins, de notre capacité à déployer des solutions clés en main à travers notre cœur de métier d’intégrateur et d’ingénieur-conseil d’une part, mais aussi d’assurer la formation et le support d’autre part. » Sans oublier le versant créatif qu’exigent les environnements virtuels. Car s’il existe quatre templates livrés de base avec le logiciel, « nous avons fait le choix de nous entourer de créatifs pour proposer des décors virtuels qui répondent aux exigences de nos clients, institutionnels ou non, » complète Jeff Ferriol, cofondateur de Magic Hour.

Formation
Quant au programme de formation proposé par Magic Hour autour d’Aximmetry, « il est en constante évolution, indique Éric Soulard. Nous l’enrichissons à mesure de notre veille technologique, jusqu’à établir des liens entre studios virtuels, réalité augmentée, animation en temps réel et métaverses. Et nous n’en sommes qu’au début. »
Aujourd’hui, la formation proposée par Magic Hour se déroule sur 4 jours pleins à destination des opérateurs d’exploitation. Et le CTO de citer : « les aspects techniques et l’exploitation du soft, l’intégration à des solutions de réalité augmentée, la configuration avec des caméras trackées ou opérant en tracking virtuel sur cyclo ou mur LED, l’incrustation de vidéos dans les éléments de décors… » Un programme qui couvre à ce jour toutes les conditions d’exploitation d’Aximmetry.

Ils ont choisi Aximmetry

Lasergraphics à la Cinémathèque de Turin

C’est à Magic Hour que le Museo Nazionale del Cinema de Turin a fait appel pour acquérir une ScanStation 4K Lasergraphics. Présentation du premier institut dédié à la conservation du patrimoine cinématographique italien.

Créer un musée du cinéma est toujours l’affaire de passionnés… Et rassembler objets, équipements et bobines est le point de départ obligé d’une telle aventure.  En France, dès 1935 à Paris, de l’autre côté des Alpes, à Turin, dès 1941…
En pleine seconde guerre mondiale naquit le premier projet dédié à la mémoire du cinéma transalpin, bien avant celui de Rome en 1949. Et c’est à Maria Adriana Prolo, passionnées et spécialiste piémontaise de l’histoire du cinéma, que Turin doit son Museo Nazionale del Cinema, avec le soutien artistique de pionniers du cinéma italien. Il est aujourd’hui en pointe dans la recherche sur la préservation des supports et l’histoire du cinéma, et à l’origine d’un vaste programme de restauration, d’initiatives d’édition, et participe activement aux manifestations cinématographiques à travers le monde : festivals et rencontres avec les protagonistes du 7e art, sans oublier sa participation à des programmes éducatifs.

Un jeune laboratoire
La cinémathèque attenante au « Museo », forte de 30 000 titres depuis les débuts du cinéma muet italien vers 1910, a ouvert en 2019 son laboratoire de restauration numérique ; elle qui avait pris l’habitude de sous-traiter ses travaux de restauration numérique dès 2015. Pour le responsable du laboratoire numérique dédié à la restauration et la conservation des œuvres, Gabriele Perrone, « C’est un petit labo, mais un labo intelligent », construit mois après mois depuis 2019, jusqu’à l’acquisition en 2021 de l’outil « le plus adapté à ses besoins » : un scanner 4K ScanStation de Lasergraphics. Pour Gabriele, qui navigue dans l’univers de la restauration du patrimoine cinématographique depuis plus de 10 ans, de l’Österreichisches Filmmuseum de Vienne en passant par la Cinémathèque suisse ou encore la Cinémathèque nationale du Mexique où il passa quelque 5 années, sa mission à la Cinémathèque de Turin est double : restaurer et archiver la collection de films muets patrimoniaux du Musée national du Cinéma, et collaborer « à toutes sortes de projets de restauration aux côtés d’instituts tels l’Imagine Ritrovata (Bologne), la Cinémathèque italienne (Rome) ou encore la Cinémathèque de Belgique… » Et ce, tout en enseignant au Centro Sperimentale di Cinematografia (CSC) à Rome l’inspection et l’identification des supports et les techniques de restauration des images.

ScanStation et supports fragiles 
La mission de restauration numérique que s’est fixée le Musée vise à pouvoir traiter tous les formats en sa possession. Du 8, 9.5, 16, 35 mm jusqu’au très exotique Pathé Kok de 28 mm utilisé par les studios Pathé dans les années 1910. Gabriele Perrone justifie l’importance de scanner tous ces formats avec la ScanStation. Et notamment de « pouvoir choisir la vitesse de scan : du temps réel pour les supports en bon état jusqu’à la vitesse la plus lente, respectueuse des supports les plus fragiles.  Sans oublier, note-t-il, l’avantage de l’entraînement sprocketless permettant de guider le film. Idéal pour des perfos en mauvais état, ou pour un support acétate atteint d’un syndrome du vinaigre particulièrement avancé… » Si la préparation des supports avant le scan est confiée à des labos extérieurs, les workflows post scan sont quant à eux à l’identique de tous ceux en lien avec la restauration numérique. À travers notamment la suite Diamant-Film de HS-Art, du nettoyage automatique au deflicker jusqu’à la stabilisation et les interventions manuelles. Et pour la suite, un étalonnage sur DaVinci Resolve Studio avec l’ajout du tintage de l’image, une « pratique de colorisation des scènes très en vogue à l’époque du muet », conclut Gabriele Perrone.
Enfin pour l’archivage, la Cinémathèque privilégie une conservation sur archive LTO associée à un export DCP permettant la présentation des œuvres au public dans le cadre de festivals, et une version ProRes HD. À ce jour, la Cinémathèque compte quelque 200 titres numérisés et restaurés. Un début…

On découvre au Museo Nazionale di Torino, la statue du dieu Moloch construite pour
le tournage de
Cabiria (1914) réalisé par Giovanni Pastrone. Cabiria est le plus
célèbre des films muets italiens, c’est aussi le premier film de l’histoire
à avoir été projeté à la Maison Blanche.
Photo (c) Jean-Pierre Dalbéra

Aximmetry et Magic Hour au cœur du studio virtuel Accenture Labs à Sophia-Antipolis

Quoi de plus légitime d’adopter les technologies audiovisuelles les plus en pointe pour le premier groupe de consulting fort de quelque 600 000 salariés dans le monde ? De son implication dans la recherche et l’innovation orientée industrie et services, Accenture dispose de 7 laboratoires aux quatre coins du globe, les Accenture Labs.

Au cœur de Sophia-Antipolis
L’Accenture Lab du parc technologique de Sophia-Antipolis est l’un d’entre eux. Le groupe y développe de nouveaux concepts par le biais de projets de R&D appliqués. L’objectif ? Investir, incuber et fournir des idées et des solutions innovantes à ses clients. Véritable showroom des technologies du futur, chaque Accenture Lab est organisé par secteur d’activité, de l’industrie de pointe aux services bancaires en passant par le retail, la data, la domotique… où se côtoient des solutions appliquées de réalité virtuelle, de réalité augmentée, ou de robotique. Si la liste est bien trop longue pour être déroulée, cet aperçu de technologies nous laisse entrevoir les outils mis à la disposition des chercheurs du « Lab » pour y développer de nouvelles idées. L’installation d’un studio virtuel en fait partie. Pour réaliser sur place des cessions vidéo haut de gamme, immersives, à des fins de communication interne et externe, mais aussi pour présenter à ses clients de nouveaux concepts, à distance, dans un environnement compris de tous.

Une configuration haut de gamme pour l’entreprise
C’est dans ce nouveau studio qu’est intervenu Magic Hour pour y intégrer au workflow la solution 3D Virtual Studio d’Aximmetry qui permet aux protagonistes d’évoluer dans un décor virtuel ultraréaliste, mais aussi pour gérer le projet, assurer la formation et livrer un outil de captation clés en main.
D’environ 20 m2, le cyclorama est équipé des toutes dernières caméras PTZ Panasonic AW-UE150 qui permettent une captation en 4K 50p. Si deux d’entre elles sont utilisées à partir de points fixes, la troisième est quant à elle montée sur une dolly Technopoint conférant un travelling associé au pan & tilt de la PTZ, mais aussi au mouvement haut & bas procuré par le totem de la dolly. Une configuration qui permet de réaliser des mouvements complexes gérés par un opérateur, ou programmables. Côté gestion du tracking effectué par 3D Virtual Studio, c’est à travers le protocole FreeD, adopté par Panasonic depuis près de deux ans pour ses PTZ, que les données sont transmises au soft. Ce dernier calcule ainsi les angles de vision, valeurs de zoom et de defocus permettant de faire évoluer la scène du décor virtuel au gré des valeurs de plan et des commutations. Pour les besoins, c’est une scène virtuelle pilotée par le moteur Unreal d’épices Games intégré à 3D Virtual Studio et dédiée au concept de « smart city » qui inaugure l’utilisation du studio. La modélisation 3D et le design de la scène ayant été confiés par Magic Hour à la société bordelaise oARo, également éditrice d’un système de tracking pour caméra d’épaule, l’EZTrack. Celui-ci devrait faire partie des prochaines évolutions du studio afin de tracker dans l’espace du cyclo la quatrième caméra (d’épaule) prévue à la configuration.

Les rédactions régionales de France 3 s’équipent en Fairlight avec Magic Hour

En une année, les 24 stations régionales de France 3 ont progressivement migré d’un mix audionumérique Fairlight ancienne génération, vers une solution Fairlight et Resolve signée Blackmagic Design, et Magic Hour…

Tout a commencé avant le premier confinement avec l’appel d’offres lancé par France Télévisions visant ses stations régionales et le remplacement de leurs consoles audionumériques Fairlight datant de la période « pré Blackmagic Design ». « Le projet fut d’envergure, souligne Grégory Vital, responsable du service ingénierie process fabrication à France Télévisions. Nous avions moins de 18 mois pour intégrer Fairlight dans nos workflows, former 190 utilisateurs et faire fonctionner 24 centres à travers la France. »

Magic Hour au cœur de l’appel d’offres
Dans sa réponse à l’appel d’offres du diffuseur national, Magic Hour, revendeur exclusif France des surfaces de contrôle Fairlight, s’est engagé à assurer la logistique, la fourniture de périphériques hard et soft, du monitoring audio et vidéo, mais aussi de former les personnels d’exploitation et de maintenance, et livrer avec régularité dans les délais impartis sur une période couverte par les vagues successives de la pandémie…
« Notre exigence pour l’appel d’offres était de garantir la continuité d’antenne de nos 24 rédactions avec une solution qui assurerait la production de nos journaux télévisés régionaux de manière fluide et rapide », note Grégory Vital. Mais avant de passer commande, si la célèbre marque Fairlight renaquit grâce à Blackmagic Design, « il fallait la mettre à l’épreuve des avis de ses potentiels futurs utilisateurs, raconte Ralph Chaloub, cofondateur de Magic Hour. C’est ainsi qu’en accord avec le constructeur, nous avons mis à la disposition de France Télévisions une console témoin permettant aux opérateurs de découvrir en conditions réelles d’utilisation “news” la console 2 baies Fairlight accompagnée de la partie soft audio intégrée au sein de DaVinci Resolve. »
Face à la concurrence, le choix de France Télévisions s’est ainsi porté sur les surfaces de contrôle Fairlight 2 baies de Blackmagic Design constituées des Fairlight Console Channel, Fader Console Channel Control et de Console Audio Editor ; associées au logiciel Fairlight de DaVinci Resolve et des plug-ins audio tels que Reverb, ou encore la solution de denoising RX8 d’Isotope forte utile pour débruiter des souffles de vent les sujets tournés en extérieur. Enfin, pour satisfaire les habitudes de travail des opérateurs au sein des rédactions régionales de France 3, c’est au spécialiste de mobilier de studio Keoda que Magic Hour a confié la réalisation de pupitres sur mesure pour la plupart des sites.

France Télévision certifie ses techniciens
Si Magic Hour prend en charge la maintenance de premier niveau auprès de France Télévisions, son stock de remplacement lui permet d’intervenir rapidement sans rupture de production audio des sujets régionaux de France 3. Sur les aspects support, Magic Hour a par ailleurs assuré la formation Fairlight des cadres de maintenance de toutes les stations régionales en collaboration avec Université France Télévisions, laquelle a assuré une série de formations à destination des personnels exploitants. « Nous avons créé un groupe de super-utilisateurs Fairlight certifiés, explique Grégory Vital. Cette initiative soutient efficacement la formation et garantit l’autonomie régionale et la rapidité d’intervention en interne. »
« Les équipes de développement de Blackmagic Design assurent quant à elles une écoute étroite des retours d’expérience issus de notre client, précise Ralph Chaloub. Cette collaboration fluide avec l’ingénierie de France Télévisions et les équipes d’iMedia, le système d’échange des médias entre Paris et les régions, contribue, en plus de mener des actions de debugging, à ajouter de nouvelles fonctionnalités. »

Côté opérationnel…
Du point de vue opérationnel, à travers la section audio de DaVinci Resolve, baptisée elle aussi Fairlight, Pascal Arnold, chef opérateur son en résume les process : « Il existe deux types d’importation de workflows pour les journaux télévisés. Celles-ci sont automatisées en envoyant des requêtes API d’iMedia à DaVinci Resolve à l’aide de scripts Python qui créent et chargent des sessions de travail depuis des templates. Concernant les workflows de sortie, nous pouvons exporter en AAF, MXF, ou exporter le son seul via les préréglages. »
Saluant l’ouverture du logiciel DaVinci Resolve réglant tout écueil de compatibilité, Grégory Vital précise : « l’accès à l’API de DaVinci Resolve aura permis d’intégrer rapidement Fairlight aux systèmes existants et à l’automatisation des workflows, assurant ainsi une transition en douceur pour nos opérateurs. » Amandine Doucet, cheffe de projet audiovisuel, complète au regard de l’expérience utilisateur et l’ergonomie des surfaces de contrôle : « elles proposent un accès direct aux fonctionnalités et commandes, telles que l’EQ, essentielles pour une salle de rédaction où la rapidité des passages à l’antenne est primordiale. »
Alors que le marché initial portait sur le déploiement de 25 consoles Fairlight, ce sont pour finir 31 unités qui auront été déployées en région afin d’absorber les besoins de stations régionales équipées d’une seconde salle de mix… Et si Fairlight répond aux exigences attendues par France Télévisions, il répond aussi aux futurs besoins de développement 4K à venir. L’aventure n’est pas finie…

« Magic TVU Live », l’émission 100% SaaS

La pandémie vous aura sans aucun doute conviés à moult webinaires… Au sortir de la crise sanitaire, Magic Hour et TVU Networks ont donc imaginé un événement live loin des Zooms et Teams aux lumières blafardes illustrés de PowerPoint pour vous présenter toutes les possibilités de productions dans le Cloud qu’offrent les solutions TVU Networks… 

Directs depuis la Sainte Famille de Barcelone et Meudon-Bellevue…

Afin de rendre compte du potentiel des outils TVU Networks en conditions réelles, l’émission s’est déroulée entre Barcelone, Meudon-Bellevue aux portes de Paris et Nogent-sur-Marne dans l’Est parisien en agrégeant trois types de captation image : caméra professionnelle et TVU One à Meudon et plateau de Barcelone, iPhone et application TVU Anywhere devant la cathédrale de la Sainte-Famille, iMac dans l’Est parisien. L’intercom entre les sites fut géré au travers de la solution Partyline. La réalisation fut quant à elle assurée depuis Barcelone à l’aide de TVU Producer, mélangeur et synthé dans le Cloud, pour une diffusion en direct à la fois sur Facebook et YouTube associée à un chat en direct.

Voir Magic TVU Live

 

L’Image Retrouvée, cure de jouvence du patrimoine cinématographique

Rares sont les laboratoires dont l’unique engagement est de se consacrer à la restauration de films. L’Image Retrouvée fait partie de ceux qui ne se dispersent pas. Amour du travail bien fait, mais surtout amour du cinéma. Portrait du plus cinéphile des labos…

Cinéphile, historique, scientifique… Ainsi pourrions-nous brièvement résumer le travail d’orfèvre de restauration du patrimoine cinématographique mondial auquel on s’emploie à L’Image Retrouvée. Depuis sa création à Bologne en 1990 où la maison mère, L’Immagine Ritrovata, compte aujourd’hui quelque 80 collaborateurs, en passant par Paris depuis 2016 où œuvrent quelque 25 spécialistes, sans compter le bureau de Hong-Kong, et la reprise d’Éclair Cinéma l’année dernière devenue Éclair Classics, les chefs-d’œuvre en péril du cinéma mondial n’ont jamais été entre de si bonnes mains.

Restaurer c’est dialoguer…

À la tête du laboratoire, son directeur, Davide Pozzi. Il estime que la restauration est un dialogue, « un échange entre le laboratoire qui apporte son savoir-faire technique et sa méthodologie, avec les ayants droits et les experts, historiens du cinéma et chercheurs ». Cette couleur philologique de la restauration soutenue par ces derniers contribue « à apporter de la science dans un métier qui compte une grande part de subjectivité ». Une démarche qui, menée à un paroxysme d’exigence, a conduit à la restauration, entre bien d’autres, d’un chef-d’œuvre du patrimoine français pour le compte de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé : La Roue de Abel Gance.

Dans une version telle qu’elle fut voulue par son réalisateur et présentée aux spectateurs du Gaumont-Palace à sa sortie en 1923. Dans la même veine, le laboratoire œuvre actuellement sur un autre « Gance », Napoléon (1927), dont la restauration est suivie par le réalisateur et chercheur Georges Mourier pour le compte de la Cinémathèque française.

Du mécanique au technologique

Pour satisfaire ce haut niveau d’expertise, L’Image Retrouvée a su créer deux départements qui n’existaient nulle part dans le secteur : les départements Chimique et Comparaison des éléments. Si le premier consiste à effectuer « une remise en état mécanique de la pellicule » comme le souligne Davide Pozzi, le second vise à collecter et scanner tous les éléments qui ont contribué à la fabrication d’une version : « Il n’existe pas qu’une unique version d’un film, précise-t-il.

Et d’expliquer : entre une première sortie en festival, une exploitation en salle, ou encore des versions directors’cut, il convient, en accord avec les ayants droits et les historiens missionnés, de choisir quelle version sera à même de contribuer à la mise en valeur du patrimoine et à sa sauvegarde. » Une opération qui consiste à scanner l’ensemble des négatifs caméra — dans le meilleur des cas, et différentes versions existantes ; à détecter s’il existe entre celles-ci des variations de montage, de prises, et déterminer la forme que prendra la version restaurée. « Un exercice qui peut s’avérer devenir un véritable puzzle, » confie Pozzi, évoquant le travail colossal qu’a demandé la restauration de La Roue de Abel Gance (C.f Video https://vimeo.com/539715942/a18f76429a). « Pour notre bureau parisien, nous avons par ailleurs récemment attribué cette tâche de scan à visée comparative à une ScanStation Personal Lasergraphics issue de chez Magic Hour. »

Si la France possède une grande culture de préservation de son patrimoine ciématographique, « certains pays n’ont pas eu cette culture, constate Davide Pozzi. Nous récupérons des pellicules des quatre coins du monde en très mauvaise condition pour lesquelles une remise en état mécanique est indispensable avant d’envisager le passage au scan. » Pour cette raison, il estime primordial d’avoir conservé cette « tradition de la pellicule », à l’instar des quelques laboratoires français à ses côtés.

Il note par ailleurs qu’il n’existe plus qu’un seul laboratoire argentique sur le sol étasunien — à Los Angeles — et que de plus en plus de projets de préservation sont aujourd’hui conduits entre Paris et Bologne…

Respect de l’œuvre

Des étapes manuelles de la remise en état des supports jusqu’à celles assistées par la technologie, outre d’être un bon technicien, tout(e) collaborateur(rice) de L’Image Retrouvée est avant tout « un(e) cinéphile averti(e) et fin(e) connaisseur(euse) des techniques de tournage ». Un prérequis essentiel, selon le directeur du laboratoire, nécessaire pour satisfaire toutes les étapes du workflow de restauration. « Si nous nous efforçons de restaurer le plus scientifiquement possible, historiquement et qualitativement à travers nos équipes, c’est indéniablement en complétant leurs compétences par les choix de chromie, d’éclairage et de grain initiaux faits originellement par les réalisateurs et chef-opset non au travers de notre subjectivité du moment, » insiste Davide Pozzi.

Des préceptes qui prennent tout leur sens lors de l’étalonnage des films en restauration issus des quatre coins du monde, et dont les auteurs sont par nature de cultures diverses. Pour illustrer son propos, Davide Pozzi explique : « l’« œil » extrême-oriental ne conçoit pas la « couleur » de la même façon que son homologue occidental. Restaurer un film chinois ou hongkongais des années 70 et étalonné selon les canons occidentaux d’aujourd’hui n’a donc aucun sens ».

Une philosophie résolument en phase avec les missions culturelle et de sauvegarde du patrimoine cinématographique de toute cinémathèque — de Bologne à Paris (Cinémathèque française), de Hong Kong à Tokyo, de Mexico à Buenos Aires… – clientèle historique de L’Image Retrouvée. Mais aussi avec celles des fondations telles la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, ou les Film Foundation et World Cinema Projet de Martin Scorsese aux États-Unis. Et dans une démarche de valorisation de leurs catalogues, des studios et ayants droits tels Gaumont, Studio Canal, Sony, Paramount, Criterion, Fortune Star ou Celestial Pictures, sont venus remplir les rangs de cette clientèle en quête d’idéal…

Ainsi, tous font désormais confiance à L’Image Retrouvée, Éclair Classics ou L’Immagine Ritrovata. Un juste retour des choses, entre cinéphiles, pour la sauvegarde du patrimoine, mais aussi pour le bonheur des spectateurs…


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Les rédactions de France Télévisions upgradent leurs TVU Ones avec Magic Hour

7 ans se sont écoulés depuis l’entrée du premier TVU One dans les rédactions nationales de France 2 et France 3… Billy Wilder y aurait sans doute vu un présage bien singulier, mais entre TVU Networks, Magic Hour et le groupe France Télévisions, le temps de la réflexion s’est rapidement transformé en une fidèle collaboration mâtinée de fiabilité et de confiance.

Historique

« Il y a sept ans, avant la fusion des moyens des rédactions nationales de France 2 et France 3, nous recevions à Paris nos premiers TVU One, se souvient Arnaud Courtois, coordinateur de projets à France Télévisions. À l’époque même de la 3G, alors que les réseaux parfois bien capricieux ne parvenaient pas à se jouer de l’intelligence de cette solution de contribution légère. »

Depuis la 4G s’est imposée, la 5G est dans les starting-blocks, et les rédactions de France 2, France 3 et Franceinfo TV viennent très récemment d’upgrader 15 « émetteurs » TVU One de leur parc aujourd’hui fort de 60 unités.

« C’est un matériel qui s’est naturellement imposé à nos journalistes et JRI au fil des ans, souligne Arnaud Courtois. D’une part pour les directs en mobilité, en France ou à l’étranger, et d’autre part lors événements où le besoin de duplexes s’avère indispensable. Je pense notamment aux soirs d’élections, lors des cérémonies du 14 juillet, ou tout autre événement tombant sous le feu de l’info. »

Vade-mecum des équipes mobiles

8 serveurs de réception TVU Network au PCinfo de France Télévisions génèrent jusqu’à 8 duplexes simultanément…

Partir avec un « TVU » est ainsi devenu le vade-mecum de toute équipe mobile qui devra intervenir en direct au JT. Et récemment, les élections US n’ont pas dérogé à la règle pour acheminer les signaux des plateaux live d’Anne-Sophie Lapix, de Washington au PC Info de France Télévisions.

Plus récemment, sur l’émission Génération 2021 diffusée jeudi 18 mars, un « TVU » assurait une contribution de secours pour un signal dédié à l’Internet au cas où une liaison fibre viendrait à faire défaut. « Nous avions tout prévu pour prévenir toute interruption de signal, jusqu’à l’utilisation de TVU Producer, la régie de production dans le Cloud de TVU Networks» précise le coordinateur de projets.

Outre la pertinence de l’info, France Télévisions peut s’enorgueillir de cultiver les projets et les avancées techniques et technologiques. Notamment à travers la vision anticipatrice de ses investissements dans les moyens mobiles.

Si TVU fait partie de ces ambitions, « c’est que les TVU One nous paraissent être une des solutions les plus adéquates pour accompagner notre présence sur les événements qui demandent une forte réactivité de la part de nos équipes sur le terrain, » assure Arnaud Courtois. Avec l’idée de gérer « un nombre accru de directs » à ce que leurs moyens conventionnels peuvent fournir, confie-t-il.

À ce jour les 60 TVU du parc, associés aux huit serveurs de réception du PCInfo de France Télévisions, concourent pleinement cette vision, une solution qui sert pleinement les journalistes des trois rédactions, aguerris à toujours se trouver au bon endroit, au bon moment. À suivre…


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Public Sénat s’habille en Chyron Prime

Passer de Chyron Lyric à Chyron Prime est dans l’air du temps. « Notamment en termes de nouvelles technologies et de simplicité de migration », lance Cédric Laveau, directeur de la production et des services supports de Public Sénat. Et Cédric Laveau connaît son sujet pour avoir étudié les possibilités nouvelles qu’offre le moteur graphique de Prime.

Pour l’accompagner dans cette migration, c’est à Magic Hour qu’il a confié le cahier des charges de la chaîne pour habiller les séances retransmises en direct du Palais du Luxembourg. « Des séances parfois très techniques et qui nécessitent un apport d’informations claires accessibles instantanément pour le téléspectateur. »

Sobriété et dynamisme

Ici pas d’animations virevoltantes, mais un habillage ultra dynamique sophistiqué mâtiné de sobriété. L’information suit les débats, affiche le thème en cours, la fiche identité du/de la sénateur/trice à l’image, mais aussi laisse apparaître un glossaire lorsque l’allocution de l’orateur l’exige. Le texte d’un ticker naissant au centre de sa zone vient se dérouler vers chaque extrémité appuyant la dynamique du rendu général.

Objectif : 100% automation

Avec Prime, « l’automation est poussée à son paroxysme » confie Éric Soulard, responsable technique chez Magic Hour, « pour parvenir un habillage dynamique capable de compositing temps réel en vidéo avec des animations très sophistiquées ».

Mais si l’avantage réside dans les possibilités d’effets et des fonctionnalités évoluées telles que la mise en page automatique en fonction des choix des éléments à afficher, le paramétrage et la programmation ont été grandement améliorés depuis la génération précédente qu’est Lyric. « Notamment lorsqu’il est nécessaire de passer par le code avec dans la plupart des cas quelque trois fois moins de lignes à composer, ce qui est considérable. » Une souplesse de programmation qui vient alimenter les possibilités de présentation et de mise en page automatique selon le nombre d’éléments visuels choisis par le journaliste-opérateur en charge des contenus éditoriaux. D’un point de vue purement opérationnel, ce journaliste de la rédaction opère à distance depuis son interface tierce connectée via l’Intranet de la chaîne.

Pour cette migration de Lyric vers Prime, Cédric Laveau et Éric Soulard confirment de concert l’absence de point noir au tableau : rapidité, facilité, incluant le portage des protocoles d’automation de l’application tierce utilisée par Public Sénat. Avec au final, un moteur de rendu (GS2) plus puissant, plus rapide, à la fois serveur vidéo, synthé et DVE… Bref, un environnement nouvelle génération.


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Workflows high-end : Ici tout commence, une postproduction unifiée

Studios Post & Prod, filiale de Newen en charge de la postproduction de Demain nous appartient et Ici tout commence a opté pour un site unique à Sète….

1er juillet dernier, en pleine crise post-covid, s’affaire masquée une centaine de personnes au château de Calvière dans l’arrière-pays nîmois (Gard), lieu de tournage de la nouvelle série quotidienne de TF1, Ici tout commence (ITC) prévue à l’antenne 4 mois plus tard, le 2 novembre 2020. Nous sommes à 24 jours du début du tournage où une trentaine de comédiens rejoindra le plateau en décor naturel et ses quelque 130 techniciens…

Pendant ce temps, à 70 km du château de Calvières, au cœur de Sète dans un ancien domaine viticole transformé en 8000 m2 de studios, bureaux de production et site de postproduction, les techniciens de Studios Post & Prod (Newen) et les équipes de Magic Hour sont à pied d’œuvre. Objectif : déployer le workflow matériel qui vient compléter l’existant mis en place depuis 2017 pour la fabrication de la série « mère » d’ITCDemain nous appartient

Mutualisation des moyens

Produites par Tefrance (groupe Telfrance, filiale de Newen) DNA et ITC ont beaucoup en commun : des ponts narratifs, des personnages…, « il était bien naturel de mutualiser les outils de postproduction, » souligne Olivier Bechat, directeur général de Studios Post & Prod. « Magic Hour en tant qu’intégrateur-ingénieur-conseil a eu pour mission d’étendre le parc de stations existant (ingest, montage, étalonnage, montage son, PAD…), de doubler les capacités de stockage des serveurs d’archivage et de backup, et doubler également le stockage et la bande passante du serveur de production Avid Nexis, désormais d’une capacité totale de 480 To. »

La tâche n’en est pas moins techniquement complexe comme le souligne François Lefebvre, architecte solutions chez Magic Hour « L’étude précise des spécifications, du cahier des charges, et l’ingénierie système déployée permet in fine de tirer le meilleur parti des matériels pour 480 To bruts dédiés à l’on-line sur réseau 10 GbE. Il s’est part ailleurs agi de travailler malgré les contingences forcées engendrées par la crise sanitaire pour livrer un workflow opérationnel dix jours avant le tournage de la nouvelle série, et ce, sans entraver la postproduction de Demain nous appartient»

Artistique & narration moderne

Ici tout commence, c’est aussi un parti-pris narratif et artistique. Benjamin Minet, directeur artistique de la postproduction sur DNA et ITC, nous résume les choix insufflés par les producteurs Vincent Meslet et Sarah Fahramand : « une écriture contemporaine, des thèmes actuels, moins de censure dans les dialogues, des histoires d’amour mâtinées d’enjeux de réussite et de passion, dans l’univers d’une école de cuisine exigeante ou se mêlent des personnages aux parcours singuliers et issus de tous milieux. » Bref, tous les ingrédients pour tenir chaque jour un public en haleine.

Pour ITC, quotidienne de qualité fiction, l’image se veut en adéquation avec la fibre haut de gamme voulue par la chaîne : ultra qualitative par la bande son, mais aussi par le travail de la lumière et le rendu grâce à des optiques au « look » cinéma. Pour parvenir à ce résultat, la production et les chefs opérateurs ont fait le choix de tourner à l’aide de caméras Arri, Alexa Mini et Amira. D’une part pour l’électronique des deux caméras largement éprouvées sur les plateaux, mais aussi et surtout, pour le capteur CMOS 35 et la gestion de 14 diaph de dynamique. Ceux-ci permettant à la prise de vue une souplesse quasi inégalée de gestion des basses et hautes lumières.

Et si DNA et ITC sont tournées en Arri, les choix d’optiques diffèrent pour chacune malgré leur proximité colorimétrique : de la série Panchro Cooke, qui assure un aspect « new vintage » avec une propension au flare sur ITC, et la série Cooke S4 utilisée sur DNA. « En termes de rendu, il fut fixé de donner un aspect plus organique à l’image d’Ici tout commence, mettant à la fois en valeur le site et la patine du château de Calvière à travers les teintes chaudes des décors naturels, l’ensemble associé à la douceur de la Panchro Cooke, » résument de concert Benjamin Minet et Franck Misserey, directeur technique en charge des moyens techniques de DNA et ITC. Sur les deux séries sont ainsi privilégiées les focales fixes, « un zoom 85-300 Fujinon très neutre et passe-partout est néanmoins utilisé dans de rares cas sur ITC et DNA, » souligne Franck Misserey…

Si l’image est particulièrement soignée, les partis-pris artistiques musicaux n’ont eux aussi pas dérogé à la règle de l’exigence : « ITC, ce sont aussi 20 minutes de thème musical original composées chaque mois visant à renforcer les scènes à fort potentiel dramatique, complète Benjamin Minet.

Logique industrielle US

Sur le site de Sète de Studios Post & Prod, le rythme est soutenu. Olivier Béchat fait le calcul : « 2×260 épisodes par an, une heure de PAD par jour, entre 2 et 3 semaines de programmation d’avance pour les deux séries… », l’extension matérielle et l’upgrade majeure mises en place depuis juillet 2020 ont ainsi pris tout leur sens : « nous gagnons 20 % sur le temps grâce à cette mutualisation de moyens, et sommes assurés de faire travailler simultanément de manière fiable et robuste la trentaine de postes dédiée à chacune des étapes de fabrication. »

Cinetwork, le Big Data au service de tous

En amont, la mécanique est bien huilée : un pool de 25 scénaristes conduit par un showrunner vient enrichir l’histoire naissante d’ITC, jour après jour, à destination des 3 équipes de tournage de la série.

Et pour synchroniser tous les maillons de la chaîne de création, de l’écriture aux décors, des plannings aux feuilles de services, etc., les données de production de Demain nous appartient et Ici tout commence, sont gérées d’une main de maître par la plateforme Cinetwork développée par Telfrance. « Un outil indispensable et ultra performant qui contribue aux besoins d’information de tous les postes sans exception, » précise Dominique Buovac, directeur technique postproduction et directeur des opérations sur le site de Sète.

Basé sur le Big Data, Cinetwork permet d’extraire toutes données relatives aux productions, sortir des statistiques détaillées… « Au point de comptabiliser les utilisations de décors par scène et par épisode, éditer les temps d’apparition de chaque comédien, visualiser les dailies, les épisodes montés, les premières versions de validation en lien direct avec Avid Interplay Media Central Production Management. »

 


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