Le monitoring idéal signé Neumann

Vous recherchez un travail précis sur la parole ? Neumann vous propose son moniteur KH310 équipé d’un HP médium particulièrement adapté à la voix et tout instrument mettant l’accent sur ce spectre… Parmi ses qualités, notons une réponse transitoire rapide et une faible distorsion harmonique. Côté application, le KH 310 est un monitoring parfait pour le champ proche tels que les studios de projet, de musique, de diffusion et de post-production pour l’enregistrement, le mixage et le mastering.

Avec une pression acoustique mesurée à 116,3 dB il conserve une restitution haute résolution et neutre sur toute la réponse en fréquence. L’énergie est là pour les dynamiques les plus exigeantes, sans distorsion ni perte (alimentation à découpe AB et amplification trois voies). Et pour ceux qui opteraient pour sa version entrée numérique (XLR ou BNC), il accepte les signaux 24 bits, 192 kHz, AES3 et S/P-DIF.

La synchronisation à l’image assure un delay labial de 0 à 10/12 images. Enfin, il peut être retardé jusqu’à 400 ms dans l’optique de compenser des distances d’écoute variables.

 

Chyron mise sur les productions légères avec sa plateforme Prime Live

Ce qui est valable pour les grands l’est aussi pour les plus petits. Avec son passage en version 4, la plateforme Prime devient Prime Live. Elle propose les fonctionnalités graphiques, de clips et de branding des versions précédentes, et ambitionne de devenir une suite logicielle complète à destination de la production de diffusion de taille réduite. On pense notamment à la diffusion OTT, le streaming direct sur les plateformes de réseaux sociaux ou la reprise après sinistre tout en minimisant les coûts, la complexité et la dépendance aux ressources physiques fixes.

C’est ainsi que Prime Live Platform entend se positionner. Mais pour que l’offre soit efficace et complète, Chyron y a adjoint la partie mélangeur, Prime Switcher, un 2M/E soft doté d’un mélangeur audio multicanal. Conçue pour répondre aux besoins des environnements de production hybrides, la plateforme Prime Live se veut indépendante de l’environnement et peut être déployée sur du matériel standard ou personnalisé, sur une machine virtualisée ou entièrement dans le Cloud.

Côté entrées-sorties on retrouve SDI, NDI et flux H264 sous formats SD, HD, 4K, UHD et HDR… Enfin, Prime Live se pare des capacités de conception et de diffusion de graphiques Prime, y compris l’importation de sources Adobe After Effects…

CineXtools de Cinedeck vous donne tout pour une semaine !

Cinedeck vous donne beaucoup parce que vous avez beaucoup à faire. La finalisation d’un fichier pour la livraison présente de nombreux défis. Testez donc la suite d’outils pouvant fonctionner sur PC et Mac. Et des outils qui vous permettent d’effectuer instantanément les modifications dont vous avez besoin pour la livraison finale.

Alors profitez dès aujourd’hui d’une semaine d’essai gratuit.

 

L’Image Retrouvée, cure de jouvence du patrimoine cinématographique

Rares sont les laboratoires dont l’unique engagement est de se consacrer à la restauration de films. L’Image Retrouvée fait partie de ceux qui ne se dispersent pas. Amour du travail bien fait, mais surtout amour du cinéma. Portrait du plus cinéphile des labos…

Cinéphile, historique, scientifique… Ainsi pourrions-nous brièvement résumer le travail d’orfèvre de restauration du patrimoine cinématographique mondial auquel on s’emploie à L’Image Retrouvée. Depuis sa création à Bologne en 1990 où la maison mère, L’Immagine Ritrovata, compte aujourd’hui quelque 80 collaborateurs, en passant par Paris depuis 2016 où œuvrent quelque 25 spécialistes, sans compter le bureau de Hong-Kong, et la reprise d’Éclair Cinéma l’année dernière devenue Éclair Classics, les chefs-d’œuvre en péril du cinéma mondial n’ont jamais été entre de si bonnes mains.

Restaurer c’est dialoguer…

À la tête du laboratoire, son directeur, Davide Pozzi. Il estime que la restauration est un dialogue, « un échange entre le laboratoire qui apporte son savoir-faire technique et sa méthodologie, avec les ayants droits et les experts, historiens du cinéma et chercheurs ». Cette couleur philologique de la restauration soutenue par ces derniers contribue « à apporter de la science dans un métier qui compte une grande part de subjectivité ». Une démarche qui, menée à un paroxysme d’exigence, a conduit à la restauration, entre bien d’autres, d’un chef-d’œuvre du patrimoine français pour le compte de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé : La Roue de Abel Gance.

Dans une version telle qu’elle fut voulue par son réalisateur et présentée aux spectateurs du Gaumont-Palace à sa sortie en 1923. Dans la même veine, le laboratoire œuvre actuellement sur un autre « Gance », Napoléon (1927), dont la restauration est suivie par le réalisateur et chercheur Georges Mourier pour le compte de la Cinémathèque française.

Du mécanique au technologique

Pour satisfaire ce haut niveau d’expertise, L’Image Retrouvée a su créer deux départements qui n’existaient nulle part dans le secteur : les départements Chimique et Comparaison des éléments. Si le premier consiste à effectuer « une remise en état mécanique de la pellicule » comme le souligne Davide Pozzi, le second vise à collecter et scanner tous les éléments qui ont contribué à la fabrication d’une version : « Il n’existe pas qu’une unique version d’un film, précise-t-il.

Et d’expliquer : entre une première sortie en festival, une exploitation en salle, ou encore des versions directors’cut, il convient, en accord avec les ayants droits et les historiens missionnés, de choisir quelle version sera à même de contribuer à la mise en valeur du patrimoine et à sa sauvegarde. » Une opération qui consiste à scanner l’ensemble des négatifs caméra — dans le meilleur des cas, et différentes versions existantes ; à détecter s’il existe entre celles-ci des variations de montage, de prises, et déterminer la forme que prendra la version restaurée. « Un exercice qui peut s’avérer devenir un véritable puzzle, » confie Pozzi, évoquant le travail colossal qu’a demandé la restauration de La Roue de Abel Gance (C.f Video https://vimeo.com/539715942/a18f76429a). « Pour notre bureau parisien, nous avons par ailleurs récemment attribué cette tâche de scan à visée comparative à une ScanStation Personal Lasergraphics issue de chez Magic Hour. »

Si la France possède une grande culture de préservation de son patrimoine ciématographique, « certains pays n’ont pas eu cette culture, constate Davide Pozzi. Nous récupérons des pellicules des quatre coins du monde en très mauvaise condition pour lesquelles une remise en état mécanique est indispensable avant d’envisager le passage au scan. » Pour cette raison, il estime primordial d’avoir conservé cette « tradition de la pellicule », à l’instar des quelques laboratoires français à ses côtés.

Il note par ailleurs qu’il n’existe plus qu’un seul laboratoire argentique sur le sol étasunien — à Los Angeles — et que de plus en plus de projets de préservation sont aujourd’hui conduits entre Paris et Bologne…

Respect de l’œuvre

Des étapes manuelles de la remise en état des supports jusqu’à celles assistées par la technologie, outre d’être un bon technicien, tout(e) collaborateur(rice) de L’Image Retrouvée est avant tout « un(e) cinéphile averti(e) et fin(e) connaisseur(euse) des techniques de tournage ». Un prérequis essentiel, selon le directeur du laboratoire, nécessaire pour satisfaire toutes les étapes du workflow de restauration. « Si nous nous efforçons de restaurer le plus scientifiquement possible, historiquement et qualitativement à travers nos équipes, c’est indéniablement en complétant leurs compétences par les choix de chromie, d’éclairage et de grain initiaux faits originellement par les réalisateurs et chef-opset non au travers de notre subjectivité du moment, » insiste Davide Pozzi.

Des préceptes qui prennent tout leur sens lors de l’étalonnage des films en restauration issus des quatre coins du monde, et dont les auteurs sont par nature de cultures diverses. Pour illustrer son propos, Davide Pozzi explique : « l’« œil » extrême-oriental ne conçoit pas la « couleur » de la même façon que son homologue occidental. Restaurer un film chinois ou hongkongais des années 70 et étalonné selon les canons occidentaux d’aujourd’hui n’a donc aucun sens ».

Une philosophie résolument en phase avec les missions culturelle et de sauvegarde du patrimoine cinématographique de toute cinémathèque — de Bologne à Paris (Cinémathèque française), de Hong Kong à Tokyo, de Mexico à Buenos Aires… – clientèle historique de L’Image Retrouvée. Mais aussi avec celles des fondations telles la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, ou les Film Foundation et World Cinema Projet de Martin Scorsese aux États-Unis. Et dans une démarche de valorisation de leurs catalogues, des studios et ayants droits tels Gaumont, Studio Canal, Sony, Paramount, Criterion, Fortune Star ou Celestial Pictures, sont venus remplir les rangs de cette clientèle en quête d’idéal…

Ainsi, tous font désormais confiance à L’Image Retrouvée, Éclair Classics ou L’Immagine Ritrovata. Un juste retour des choses, entre cinéphiles, pour la sauvegarde du patrimoine, mais aussi pour le bonheur des spectateurs…


Nos dernières actualités


MainConcept Codec : taillé pour Resolve

Vous souhaitez tirer davantage parti de la puissance de DaVinci Resolve Studio ? Le mois dernier, MainConcept sortait son codec éponyme qui vous affranchit du passage d’un outil à un autre pour vos étapes de conversion et de rendu. Tourner, monter et diffuser dans un même format prend ainsi des allures de jeu d’enfant (ou presque). Notamment pour les projets Sony XDCAM, XAVC, Panasonic P2 AVC Ultra et AVC-Intra. Le plug-in MainConcept Codec permet d’effectuer le rendu de projets AS-11 UK DPP SD (MPEG-2) et HD (AVC/H.264) directement à partir de la timeline de DaVinci Resolve Studio. Il propose aussi un accès natif aux profils HEVC Main et Main 10, en utilisant l’encodeur vidéo logiciel HEVC/H.265 de MainConcept jusqu’au 8K 10 bits 4:2:2. Et inclut les métadonnées pour la livraison aux diffuseurs…

Miria d’Atempo chez Magic Hour

L’archivage devient aussi simple qu’un clic droit dans des applications telles que Avid Interplay, Fork, Empress MAM, Levels Beyond Reach Engine, EVS, MediArchive Director, DIVArchive, Front Porch Digital…

Modulaire, scalable et puissant.. Miria d’Atempo vient d’entrer dans le portfolio Magic Hour. Sur le segment de l’audiovisuel, des dailies jusqu’à l’archivage des projets achevés, Miria protège et préserve les contenus tout au long des workflows, et optimise la capacité de stockage à mesure que les demandes de volumétrie augmentent. Du spécialiste de la postproduction aux géants des médias, Miria s’adapte aux besoins de performance et de capacité.

Une philosophie agnostique

Miria communique avec tous les systèmes connus du marché. Au quotidien, il libère de l’espace sur les stockages primaires les plus performants et contrôle les besoins d’extension de capacité de stockage.

Il permet par ailleurs de migrer de très grands volumes de fichiers efficacement (données non structurées) entre stockages et systèmes de fichiers hétérogènes (tous les OS, disque dur, stockage objet, supports optiques, support linéaires, Cloud, ou toute combinaison de ces technologies), réduit les temps d’archivage et de backup grâce à sa technologie propriétaire FastScan, et ne restaure que la partie utile d’un fichier lors d’une recherche.

Les matrices KVM ont le vent en poupe

Besoin de créer un mur d’image, distribuer des signaux pour de l’affichage, les convertir, ou encore contrôler à distance une grande quantité de stations à partir d’une ou plusieurs consoles ? Apantac a sans aucun doute la solution adaptée à vos besoins. Ce fabricant de matériel Broadcast et AV, en pointe sur les technologies HDMI 2.0 propose ses produits aux acteurs du broadcast et de l’intégration.

L’univers des matrices KVM

Parmi ceux qui ont le vent en poupe, notons les matrices KVM, lesquels permettent via IP de prendre le contrôle clavier-écran-souris d’une multitude de serveurs à partir d’un ou plusieurs postes opérateur. Le bureau français d’Apantac en charge du marché EMEA et de l’Australie peut s’enorgueillir d’avoir ces derniers temps fourni ses solutions KVM sur IP d’un bout à l’autre de ses territoires d’action. « Un des grands avantages de ces solutions est qu’elles peuvent utiliser des switches IP GigE administrables « grand public », très économiques, par comparaison aux solutions dédiées, » confirme Michel Rudelle responsable EMEA et Australie.

Une forte demande

Côté institutionnel la marine australienne s’est équipée de 166 couples KVM-IP-Tx & KVM-IP-Rx pour une application « top secret », nous n’en dirons pas plus… Côté broadcast, les mêmes extendeurs KVM connaissent un vif succès et ont trouvé leur place au sein de trois studios de la SVT, la télévision suédoise, pour une soixantaine d’unités, suivie par RTC-Télé Liège, la RTBF et le studio bruxellois Piste Rouge totalisant une trentaine d’unités. Une vingtaine d’unités ont été également acquises par la télévision publique tchèque pour un de ses studios audio, dont près de la moitié en format OpenGear (OG-KVM-IP-Tx).

Enfin, Apantac devrait prochainement équiper un ensemble de deux cars régie couplés pour un grand prestataire européen avec une soixantaine d’unités dont la moitié en format OpenGear…