Le couple Cintel-Davinci Resolve s’installe à la National Film Archive of Japan

Mettre à disposition du public une partie du patrimoine audiovisuel japonais en streaming, telle est une des ambitions de la mise en place d’un scanner Cintel au National Film Archive of Japan. C’est en ce sens que le centre de promotion et de préservation du patrimoine culturel cinématographique japonais a fait l’acquisition de la dernière version du scanner G3 HDR+ Cintel de Blackmagic Design et d’une suite DaVinci Resolve installés dans des bâtiments à une cinquantaine de kilomètres de Tokyo consacrés à l’inspection et à la conservation des supports. Ici, on compte quelque 85 000 films en cours d’opération de conservation. La plus grande partie du patrimoine ayant été confiée à des prestataires externes, les numérisations des supports réalisées en interne sur le Cintel sont destinées à une consultation en streaming.

Kazuki Miura, conservateur au National Film Archive of Japan, insiste sur les avantages du Cintel 3G HDR+ : « l’installation d’un scanner nécessite en général de gros investissements système, réseau et stockage, ce qui n’est pas le cas avec le Cintel. On le connecte à un PC comme on connecte un simple périphérique, sa maintenance requiert peu de frais et nous pouvons faire des mises à jour logicielles nous-même. Toutes ces raisons nous ont motivés pour ce choix. »
Après la numérisation, les images de la dizaine de projets traités chaque mois connaissent une étape de restauration puis sont montées et étalonnées sur DaVinci Resolve. De Cintel à Resolve, les utilisateurs retrouvent la compatibilité naturelle du workflow pour chaque équipement, et la possibilité si nécessaire de piloter directement le scanner Cintel depuis l’environnement de Resolve.
Et pour tous ceux curieux de découvrir le travail des archives cinématographiques nationales du Japon, trois sites internet sont disponibles au public : Japanese Animated Film Classics dédié aux premières animations japonaises, Meiji Period on Film, pour les films japonais tournés à l’ère Meiji, et un site consacré au grand tremblement de terre de Kanto, Films of the Great Kanto Earthquake of 1923.