Téléstration : Paint 8.1 disponible

ChyronHego vient d’annoncer la disponibilité de Paint 8.1, la dernière version de son outil d’analyse et de télestration sportive

Parmi les mises à jour phare, la possibilité d’enregistrer et de lire un point vidéo panoramique UHD multicam, puis de le manipuler à l’aide du contrôle de panoramique, d’inclinaison et de zoom (PTZ) ; le streaming H.264, ainsi que des améliorations d’accès et de contrôle à distance…

 

Quelques fonctions de Paint 8.1 :

AllCam Stitch & Control permet à l’opérateur de recadrer pour des relectures plus serrées en contrôlant le cadre de la caméra virtuelle avec un joystick.
Le contrôle de l’API REST facilite le streaming de la sortie via H.264 sur n’importe quel réseau, avec la prise en charge de plusieurs points de terminaison de diffusion sur le réseau.
L’application Web à distance via une interface HTML5 permet un contrôle simplifié de l’écran tactile pour une télestration plus interactive à partir de tablettes ou autres surfaces distantes.
• De nouveaux GFX.
Une nouvelle time-line pour simplifier la création de présentations multicouches et une génération de graphiques plus rapide.
Un chroma Keyer intelligent basé sur les dernières avancées en matière d’intelligence artificielle (AI) et d’apprentissage automatique : il s’adapte aux conditions difficiles et changeantes, telles que les ombres sur les parties d’un terrain ou d’un court.
Les données auxiliaires des clips et des séquences peuvent désormais être visualisées sur une sortie secondaire lorsque Paint est utilisé comme périphérique de relecture.
La publication en un seul clic permet de publier du contenu sur des plateformes de réseaux sociaux telles qu’Instagram, Facebook et Twitter.

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RPS de TVU Networks : la solution cost cutter

La remote production a le vent en poupe. Et particulièrement RPS de TVU Networks. Explications…

Réduire les coûts de production, donner accès à des événements de niche pour lesquels une prestation traditionnelle s’avérerait trop onéreuse… Ou peu rentable. Mieux, elle permet à tout événement de bénéficier d’une réalisation à destination des réseaux sociaux. Tel est l’esprit de la remote production.

Ils ont opté pour elle…

À cet égard, l’International Motor Sport Association, organisme américain de compétition automobile basé à Daytona Beach en Floride teste d’ore et déjà RPS (Remote Production System) en collaboration avec un de ses prestataires. Plus proche de nous, Letsee, marque d’AMP Visual TV spécialisée dans la transmission et la production vidéo sur IP n’en est plus à son coup d’essai avec la solution de TVU Networks. Avec la réalisation à distance de l’Ironman de Nice, le célèbre 70.3 qui quelques années plus tôt servait les premières séquences du long-métrage de Nils Tavernier « De toutes nos forces », ou encore la finale de celui d’Hawaï 2019, le 12 octobre dernier, diffusé sur NBCSports, la page Facebook Ironman Kona, ainsi que sur moult sites Internet dédiés à la discipline.

Au Canada, Woodbine Entertainment, propriétaire de champs de courses à l’est de Toronto, peut désormais accroître l’accès à ses courses à un fervent public turfiste. Le message est clair, réduction de coûts au premier plan :

Dans le passé, la production à partir de notre site de Toronto était extrêmement coûteuse, confie Tobin Munro, directeur de la diffusion de Woodbine. Désormais nous diffusons nos courses au-delà de nos hippodromes tout en conservant le budget sous contrôle. Nous avons par ailleurs désormais l’opportunité de produire plus d’émissions, grâce à la polyvalence de RPS, mais aussi et surtout grâce à sa rentabilité.

Woodbine Entertainment Group a donc trouvé la solution pour s’affranchir entre autres des coûts liés à un car régie pour une course d’une demi-heure.

Acheminer sur l’Internet public

Parmi les avantages d’un tel système, citons également la rapidité et la facilité de mise en place dès lors que le site de production compte une desserte 4G LTE pour chaque caméra pourvue du transmetteur/modem TVU One. Exit donc la location (et la réservation) d’un répéteur satellite et l’équipement destiné à la liaison montante. RPS prend en charge l’acheminement des flux et leur synchronisation de façon à permettre au réalisateur de choisir ses commutations en toute transparence, accompagné du N-1, qu’il soit à 30 km comme c’est le cas pour Woodbine, ou 12 000 pour Letsee avec une prise de vue à Hawaii et une réalisation dans son Media Center du 15e arrondissement de Paris.
En substance, beaucoup d’utilisateurs s’accordent à dire « tout ce que nous avons à faire est de garantir une bonne connexion Internet, les solutions TVU font le reste. » Car un des grands avantages de RPS est d’utiliser le réseau Internet public, des points de captation 4G LTE (ou d’un nodal disposant d’un serveur d’envoi connecté au réseau) vers le centre TVU, puis vers le studio de production équipé du serveur de réception ad hoc.
Bref rien de plus facile…

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Nomination : Clément Briens a rejoint ChyronHego

 

Tout droit venu de Imagine Communication où durant 7 années il s’est occupé des solutions de playout & networking auprès des clients Belges et Français, la mission de ce passionné de sport et de technologies vise à renforcer la présence de ChyronHego sur les quatre territoires. Clément vient également épauler Magic Hour, distributeur de la marque depuis de nombreuses années. « En étroite collaboration avec Magic Hour, nous comptons apporter à nos clients toutes les innovations ChyronHego, affirmer notre présence locale, et consolider notre pertinence opérationnelle grâce aux équipes de Magic Hour » a-t-il précisé. Notons au passage que l’actualité produits de ChyronHego s’avère palpitante en 2020 : des releases majeures pour Prime, Paint (lire plus haut), et une nouvelle solution de studio virtuel à venir.
De quoi satisfaire les diffuseurs et les téléspectateurs avides de sports qui à l’approche des J.O. de Tokyo bénéficieront de fortes initiatives dans les dommaines de l’OTT, le HDR et l’UHD…

ISE 2020 : openGear, multiviewers 8K & KVM IP d’Apantac

Cette année, le stand Apantac a mis l’accent sur la présentation des ajouts effectués sur les solutions KVM sur IP ainsi que les nouvelles fonctionnalités de la gamme de multiviewers avec capacité KVM intégrée. L’occasion de découvrir, ou redécouvrir, le premier multiviewer de la marque en 8K, des nouveaux multiviewers UHD compacts, ainsi que de nouvelles cartes pour ses châssis openGear.


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ISE 2020 : six nouveaux projecteurs laser Sony

Des petites salles de réunion aux salles de conférence, en passant auditoriums et salles de projection. Il existe un projecteur laser Sony pour chaque configuration. C’est ce qu’a démontré le constructeur à ISE Amsterdam qui s’est déroulé du 11 au 14 février derniers, en complétant son offre avec six nouveaux modèles entre 5000 et 13 000 lumens. Trois sont des modèles WUXGA de 13 000, 10 000 et 9 000 lumens, deux sont de 5 000 lumens également en WUXGA, le dernier est un modèle portable en WXGA. La gamme laser comprend ainsi 11 modèles à ce jour de 4200 à 13 000 lumens, adaptés à tout environnement et à tout budget.

Le Service d’exploitation technique de l’Institut national de l’audiovisuel passe à la vitesse supérieure avec Quantum et Magic Hour

Le S.E.T, en charge de l’activité de numérisation et de restauration de l’Institut, se pare d’un nouveau SAN Quantum hautes performances déployé et intégré par Magic Hour.

À l’Institut National de l’Audiovisuel, exigence et expertise sont les maîtres mots. Du conseil à la formation, en passant par l’innovation, mais aussi au regard de la prime mission de l’Institut : la sauvegarde et la conservation du patrimoine audiovisuel français.

Maillon essentiel de cette mission patrimoniale, le Service d’exploitation technique, le S.E.T., prend en charge « la numérisation et la restauration 2 et 4K » tel le souligne son responsable technique, Jean-Pierre Peltier. Un service aguerri à cette charge depuis 1999, date des débuts du premier plan de sauvegarde et de numérisation.

Restauration 2 et 4K

« Au S.E.T., nous sommes aujourd’hui dans une phase de re-numérisation et de restauration des supports films en 2 et 4K. La numérisation du fonds SD ayant été achevée à l’issue du 1er plan de sauvegarde en 2016, » (cf. encadré) souligne Jean-Pierre Peltier.

Une numérisation et une restauration 2K pour ce qui est des supports 16 mm, notamment les téléfilms, et 4K pour les supports 35 mm, tous effectués sur des scanners Lasergraphics Director 4K.

« Les supports films se doivent de suivre la logique de l’évolution technologique, mais aussi celle de la conservation dans un format très qualitatif paré pour l’avenir ; sans négliger la possibilité de valorisation de ce patrimoine. Pour remplir cette mission dans les meilleures conditions, poursuit Jean-Pierre Peltier, l’architecture de notre ancien SAN, à mesure de ses évolutions, ne nous permettait plus d’œuvrer dans des conditions optimales, notamment en termes de nombre de postes collaboratifs, mais également en termes de performances et de connectivité. »

 

Un SAN ultra-performant

Chez Magic Hour, François Lefebvre, architecte solutions, a imaginé selon les recommandations du cahier des charges rédigé par l’Ina, un SAN optimisé visant à fluidifier le travail 2K et 4K, à accroître les capacités collaboratives, et à consolider la sécurité des données.

« Nous avons ainsi proposé un projet d’intégration clé en main, précise-t-il, basé sur une solution Quantum StorNext et du stockage Quantum QXS, et reposant sur de nouveaux réseaux Fiber Channel 16 Gb/s et Ethernet 1, 10 et 40 Gb/s. » 

Furent également réintégrés des éléments existants, telle la bibliothèque LTO-7 Quantum Scalar i500, destinée à de l’archivage temporaire.

 

 

Connectivité et performances accrues


Ce sont aujourd’hui 26 clients raccordés au nouveau SAN de 360 To nets (432 To bruts) — dont 5 cinq clients auparavant non reliés pour des questions de limitation de connectivité.

« On retrouve 7 machines dédiées au 4K, et 14 au 2K. Parmi celles-ci, les deux scanners Lasergraphics Director 4K pour les films 16 et 35 mm et les stations Protools associées, 5 stations de restauration Phoenix (Digital Vision) et Diamant (HS-Art), 3 stations d’étalonnage Resolve, et un ensemble de postes de montage-assemblage sous Resolve, Eidus et Final Cut Pro, » précise Françoise Lefebvre.

Sans oublier les stations connexes de supervision, de visionnage, et de relecture des PAD. Afin de tirer le meilleur parti de l’ensemble des éléments du workflow, s’est imposée la mise à jour générale des applicatifs des postes clients, des systèmes d’exploitation, et la mise à niveau des clients StorNext pour la connexion au SAN. Cette nouvelle architecture a permis d’atteindre une bande passante de 24 Go/s durant la phase de test opérée à la fin de la mise en service de l’ensemble. « Soit un débit compris entre 20 et 22 Go/s dans des conditions d’utilisation au quotidien », conclut François Lefebvre. Et, au-deçà des 18 Go/s exigés par le cahier des charges. Mission accomplie

 

 


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